Les conseils que Edward Luttwak, le célèbre politologue américain, a adressé au pape François n’ont pas été entendus. Plus que jamais l’hôte argentin du Vatican se mêle de la politique immigrationniste de l’Italie en parrainant publiquement des initiatives qui favorisent l’implantation de clandestins et d’immigrés sur le sol italien. Le pape François est le bon apôtre des perversions de l’angélisme immigrophile !

Étrange et contradictoire attitude que celle de ce pape qui refuse de prendre position ouvertement contre les unions civiles de personnes de même sexe en Italie en arguant qu’il ne se mêle de la politique intérieur des pays souverains (sic), mais qui a toujours son mot à dire pour faire pression sur les gouvernements afin qu’ils ouvrent toujours plus grand leurs portes à des cultures, des religions, des us et coutumes qui ne sont pas les leurs.

La Rome actuelle, gangrenée par des années et des années de dictature du relativisme et du multi-culturalisme en tout domaine, se désintéressant de sa mission spirituelle qui consiste à sauver les âmes du péché, s’est transformée en une ONG compassionnelle s’investissant dans un rôle temporel de sauveuse de migrants. Son message religieux n’est qu’un détournement sentimental mais tout aussi extrémiste du discours ultra-gauchiste et immigrationniste des activistes No Border inféodés au milliardaire apatride Georges Soros ! Dont François est devenu son meilleur allié…

Le pape argentin, qui a fait de la défense des droits des migrants la priorité absolue de son pontificat, refuse toute restriction à la venue des clandestins en Europe. Il use et abuse d’un langage larmoyant et paré de vertus chrétiennes dont il déforme la finalité selon son prisme humanitariste. Vertu d’Espérance et migrants ont donc fait l’objet de sa catéchèse d’hier après-midi 27 septembre, lors de l’audience générale du mercredi.

« Ouvrons les bras » a-t-il à nouveau tempêté. « Le Christ lui-même nous demande d’accueillir nos frères et sœurs migrants et réfugiés avec les bras, avec les bras bien ouverts ».

Par ces paroles, il a ouvert la campagne de la Caritas pour les migrants « Partageons le chemin ». Et a appelé à la rescousse une drôle de vertu d’Espérance qui n’a rien de surnaturel ni de centrée en Dieu mais est toute tournée sur l’homme : «l’Espérance » a-t-il expliqué est selon lui « l’impulsion pour « partager le chemin », parce que le voyage se fait à deux : ceux qui viennent dans notre terre, et nous qui allons vers leur cœur pour les comprendre, pour comprendre leur culture, leur langue ». La vertu d’Espérance a-t-il ainsi enseigné en lui donnant une définition totalement novatrice « c’est l’impulsion du cœur de ceux qui partent en laissant leur maison, leur terre, parfois des familiers et des parents, je pense aux migrants, pour chercher une vie meilleure, plus digne de soi et de ses êtres chers ».

Le pape François commet là un énorme faux-sens qu’un enfant connaissant son catéchisme ne saurait faire : il confond grossièrement la vertu théologale d’Espérance qui fait espérer surnaturellement en des promesses divines ainsi que récite l’Acte d’Espérance « la grâce en ce monde et si j’observe vos commandements le bonheur éternel dans l’autre » avec l’espoir, ce sentiment naturel qui anime les envahisseurs de trouver en Europe un avenir meilleur.

On peut blâmer dans cette catéchèse d’El papa argentin, foncièrement naturaliste, résolument anti-surnaturelle, également une audace suspecte : d’être une intrusion dans le domaine temporel des politiques migratoires italiennes et dans sa législation de la nationalité.

Le pape a en effet apporté, une fois encore, son soutien aux organisations d’aide aux migrants qui ont lancé, en Italie, une proposition de loi d’initiative populaire « J’étais étranger » qui vise à promouvoir «une nouvelle loi migratoire plus adaptée au contexte actuel» pense-t-il. Or cette pétition milite pour une ouverture toujours plus grande à l’immigration de masse et pour des nouveaux droits des clandestins. Le texte prévoit en effet : l’ouverture de couloirs légaux et sécurisés d’entrée pour le travail, la régularisation des étrangers depuis un certain temps sur le territoire, le droit du sol plutôt que le droit du sang, des mesures d’inclusion sociale et professionnelle pour les demandeurs d’asile et les réfugiés, le droit de vote pour certaines élections au nom de la participation à la vie démocratique et l’abolition du délit de clandestinité. Bien entendu cette proposition de loi est ardemment encouragée par toutes les officines de la gauche italienne dont les fameux Radicaux parmi lesquels le pape compte quelques amis telle l’avorteuse Emma Bonino. Le Centre pour migrants Astalli, qui est entre autres derrière cette pétition, a touitté victorieusement ce même jour mercredi 27 septembre : « Maintenant à Saint-Pierre, on signe » !

Promouvoir cette initiative cosmopolite équivaut intrinsèquement à causer le suicide de la civilisation européenne et de la religion chrétienne avant la disparition dans la douleur des catholiques occidentaux à l’instar des chrétiens d’Orient. Et c’est par la main d’un pape blanc hypnotisé par l’islamo-gauchisme-mondialiste politiquement correct, croisé du « vivre-ensemble », méprisant pour l’identité des peuples du Vieux Continent, fasciné par les masses africaines, égaré dans la repentance et la culpabilisation de l’homme occidental, que meurent les Européens !

Francesca de Villasmundo

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