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Italie – Le « fils » d’un couple gay, obtenu par GPA, baptisé avec la bénédiction de l’évêque

En Italie, la pratique de la Gestation pour Autrui est interdite. Soi-disant. Parce que pour détourner cette loi, les hommes politiques italiens eux-mêmes savent le faire. Sans même recevoir un petit coup de règle sur les doigts comme les enfants pas sages d’antan !

Le printemps dernier, c’était l’ancien et ridé gouverneur de la région des Pouilles, Nichi Vendola, homme de gauche, conscience morale des pauvres, des immigrés, des droits des femmes, de la Terre, etc. qui, avec son « compagnon » Ed, beau gosse bien plus jeune, avait commandé un « bébé » à une agence yankee de Californie. Et Tobia est né le 19 février dans une clinique californienne tenue secrète. Fils naturel du partenaire de Vendola, l’ovule est la propriété d’une femme californienne, et l’utérus loué, celui d’une femme indonésienne résidente aux États-Unis. Coût de l’opération : entre 130 et 170 mille euros.

Voilà pour la petite histoire naturelle. On pourrait croire que, étant donné la vie des deux compères, si éloigné des critères moraux de l’Église catholique, ce chérubin de baptême il n’aurait point, en toute logique.

Mais non. En Notre Temps de liberté si beau et compréhensif pour toutes les déviances sexuelles, la notion de péché étant morte et enterrée, vieillerie rétrograde qui gardait les hommes renfermés dans leur peur malsaine, les deux papas de ce bambin qui n’a pas de maman, ont désiré le faire baptiser. En Italie où il vit. Parce que, c’est sûr, ces deux homosexuels pratiquant lui offriront une vie chrétienne, leur amour constant d’invertis témoigne de leur fidélité et de leur conscience morale !

Tobia, le fils de ce célèbre couple gay, a donc été baptisé, en semi-secret là-encore, dans la paroisse de San Michele Arcangelo di Suio Terme, dans la province de Latina par don Natalino Di Rienzo. Avec la bénédiction de l’évêque du lieu, Mgr Luigi Var :

« Je savais tout par avance. Il m’avait été demandé la permission, et je n’ai trouvé rien à redire parce que je suis en phase avec ce que dit le pape François, c’est-à-dire qu’il ne faut pas créer de nouveaux athées. Le Code de Droit Canon, entre autre, de même qu’il prévoit l’accueil pour les divorcés le prévoit aussi pour les situations de ce genre et la première chose à faire c’est de protéger les enfants. (sic) »

Pourtant, dans un long article paru en mai 2015 au sujet de la nouvelle conception du baptême selon François, l’éditorialiste et avocat Christopher A. Ferrara, collaborateur principal du Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, rappelle que la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a déclaré en 1980 que :

« le baptême des enfants doit être régi par deux grands principes, dont le second principe est subordonné au premier. » Le premier grand principe, bien sûr, est que : « le Baptême, qui est nécessaire pour le Salut, est le signe et le moyen de l’Amour prévenant de Dieu qui nous libère du péché originel et nous communique une part de la Vie Divine … « 

Mais le deuxième grand principe, qu’apparemment le Pape François semblerait ignorer, est que : « Une assurance doit être donnée que le don ainsi accordé puisse se développer dans une authentique éducation de la foi et de la vie chrétienne afin de satisfaire la véritable signification du sacrement. » En conséquence, « si ces garanties ne sont pas vraiment sérieuses, il peut y avoir des raisons pour retarder le sacrement ; et si elles sont inexistantes de façon certaine le sacrement devrait même être refusé. »

Cette Instruction enseigne en outre : « En fait, l’Église ne peut seulement accéder au désir de ces parents que s’ils donnent l’assurance qu’une fois l’enfant baptisé, il lui sera donné le bénéfice de l’éducation chrétienne requise par le sacrement. L’Église doit avoir un espoir bien fondé que le baptême portera ses fruits. » Si des assurances sincères sont données, alors, bien naturellement, « le prêtre ne peut pas refuser de célébrer le sacrement sans délai … » Mais si, d’autre part, « ces assurances sont insuffisantes, il sera prudent de retarder le baptême. »

Prenez, par exemple, un « couple gay » qui n’a pas l’intention d’élever leur enfant immoralement acquis dans la foi chrétienne, mais plutôt dans leur propre version de celle-ci à savoir le « droit des couples homosexuels » de vivre dans une union adultère sur la base de la pratique de la sodomie, appelez cela un « mariage » et le droit d’adopter des enfants — le tout en violation de l’enseignement infaillible de l’Église sur la foi et la morale. »

Soyons donc sérieux : comment un couple homosexuel qui vit en violation de l’enseignement infaillible de l’Église sur l’homosexualité, pourrait-il élevé chrétiennement un enfant ?

Mais à l’ère de la révolution immorale du pape François, ce ne sont plus les règles immuables de l’Église catholique qui régissent la réception des sacrements, mais une fausse idée de la miséricorde qui a détruit toute notion du péché et fait de l’admission aux sacrements un droit inaliénable de tout un chacun,  « comme si le sacrement était une sorte de droit au lieu d’un don du Sang du Christ » écrit monsieur Ferrara ! Et tant pis pour les sacrilèges commis envers le Christ !

Francesca de Villasmundo

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