En l’espace de quelques jours les forces de l’ordre de Gènes, ville importante de Ligurie en Italie, à moins de 200 kms de la frontière française, connaissent diverses agressions de la part d’immigrés clandestins.
Le 20 décembre des migrants en situation irrégulière ont réagi avec violence face à des contrôles de la part de la police : afin d’éviter le séquestre de marchandises de contre-façon une quarantaine d’étrangers ont encerclé et frappé les policiers dont 8 d’entre-eux ont été blessés, deux avec des fractures du nez. Seulement deux des clandestins ont pu être arrêtés.
Or quelques jours auparavant avaient eu lieu deux autres agressions de migrants envers les forces de l’ordre génoises.
Et dans l’après-midi de Noël, un Sénégalais arrêté pour usage de stupéfiants a déclenché une véritable révolte d’une quarantaine de membre de sa communauté. Dès qu’il a vu s’approcher les policiers il a réagi en donnant des coups de pieds et de poings. Les cris du Sénégalais ont attiré ses co-nationaux qui se sont mis à filmer l’intervention des forces de l’ordre et à les prendre à parti. Seule l’arrivée d’une patrouille de carabiniers et des voitures de police a pu mettre fin à la bagarre. Le Sénégalais a été arrêté et deux policiers ont fini leur journée de Noël aux urgences.
Le commandant des forces policières de Gènes, qui se demande si ces révoltes ne sont pas organisées, est bien décidé à ne pas se laisser intimider, même à intensifier les contrôles.
Ce qui est certain c’est que pour l’instant ce sont les immigrés illégaux à Gènes qui ne se laissent pas intimider et qui réagissent sans aucune peur contre les forces de l’ordre.
Francesca de Villasmundo
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