Alors que le gouvernement italien, bien que de gauche, envisage sérieusement de restaurer un contrôle draconien aux frontières pour contenir le flot migratoire sur la péninsule, la mairie de Milan, dirigée par Giuliano Pisapia, disciple du communisme reconverti centre-gauche, n’a rien trouver de mieux pour soutenir l’idéologie du « vivre-ensemble » qui s’en va à vau-l’eau, d’offrir 350€ par mois aux familles qui accueilleraient des migrants. De quoi rafler quelques voix d’extrême-gauche et d’écolos pour les futures élections municipales !
La nouvelle a crée un émoi justifié auprès des membres du parti nationaliste Fratelli d’Italia-Alleanza nazionale. Pour la responsable régionale, Paola Frassinetti : « C’est une idée indécente. La gauche a décidé de miner aussi 216 avec des dépenses inutiles d’argent public, en cherchant en plus à récupérer quelques voix en vue des élections municipales. Cette manière de faire de la politique est barbare et grossier. Pendant que les banlieues sont à la dérive et que les aides sociales sont niées aux Italiens, Pisapia et son conseil municipal décident que l’argent doit être jeté par les fenêtres pour essayer de contenir la fureur idéologique de l’aile la plus extrême de sa coalition, afin qu’elle ne se disloque pas aux élections. »
Et, puisqu’à Milan comme ailleurs, les migrants sont mieux traités que les pauvres clochards autochtones, l’ex-maire adjoint de Milan, Riccardo de Corato, demande que soit créé plutôt un fond d’aides pour ceux qui reçoivent des Italiens pauvres, nombreux dans la capitale lombarde. C’est cela la vraie charité !
Francesca de Villasmundo
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