Migrants et fermeture des ports représentent les questions sur lesquelles on discute le plus, même de haut de la chaire. Du cas de l’Aquarius au ‘Vade Retro Salvini’ de Famiglia Cristiana, une partie de l’Église officielle italienne n’a jamais caché sa préoccupation existante concernant le succès triomphal du chef de la Ligue.
Maintenant les évêques semblent intentionnés à faire le grand pas, en indiquant la route par la création d’un mouvement politique : « Un projet politique alternatif élaboré à partir des six millions de personnes qui en Italie œuvrent dans le monde de l‘humanitaire, surtout sur le thème de l‘immigration serait utile » a déclaré Mgr Perego.
Un autre prélat italien, Mgr Brigantini, archevêque de Campobasso, a affirmé quant à lui qu’il faut « aider les migrants parce qu’ils nous aident eux-aussi ».
Le leitmotiv de ces clercs humanitaristes est toujours le même : fermer les ports veut dire s’opposer à l’Évangile.
Le locataire du ministère de l’Intérieur ne semble pas s’inquiéter outre mesure de ces lamentations épiscopales que ne partage pas une grande majorité d’Italiens. Or un parti composé uniquement de consacrés, qui plus est déconnectés de la réalité du fiasco du « vivre-ensemble », n’a jamais existé…
Francesca de Villasmundo
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