A Bari, en Italie du Sud, submergée par l’afflux de clandestins, la réalité reprend ses droits, par-dessus les polémiques politiques, la bien-pensance et les accusations de racisme ! Dans le multi-ethnique Rione de la Libertà (avenue de la Liberté) le curé supprime la messe de minuit le jour de Noël parce qu’il a peur :
« C’est dangereux. Ici il y a le couvre-feu. »
Il a peur de tenir ouverte son église quand il fait nuit dehors, quand les bancs se vident et qu’il se retrouve seul à fermer les portes en regardant par-dessus son épaule. Il a assez peur pour se convaincre que cette année il ne célébrera pas la messe de minuit dans son église, en plein centre de Bari.
Il y a des lieux où le malaise n’est pas une vaine illusion. Comme
« ici, où après une certaine heure se déclenche le couvre-feu ».
« Ici » c’est le cœur du multi-ethnique quartier Liberté, zone populaire à forte densité d’immigrés et de voyous. C’est le vicaire de l’église Sainte-Cécile qui a été le premier à avertir, dans un langage qui se veut avant tout politiquement correct, que la messe de minuit n’aura probablement pas lieu parce qu’explique-t-il à cause des « nouvelles habitudes des habitants de Bari, il y aurait eu très peu de gens. » Métaphore pour ne pas énoncer la réalité crue, c’est-à-dire que l’heure tardive et le danger encouru dans le quartier découragent les gens de sortir de chez eux.
D’autres curés racontent bien cependant au Corriere del Mezzogiorno que
« le soir c’est devenu terrible. Nous avons tous peur, il y a peu de lumière. Il n’y a personne. Quelques fois j’ai vu des immigrés armés de bâtons. Nous cohabitons mais ce n’est pas facile ».
« On se donne du courage mais on se sent seul. »
Ces hommes d’Église, nonobstant leur activisme pour intégrer les immigrés comme le leur demande le pape François, semblent désormais prêts à jeter l’éponge tant le sentiment d’insécurité grandi.
Aujourd’hui c’est la messe de Noël qui saute, demain ce sera la messe d’une autre fête chrétienne… à cause des clandestins dont la majeur partie est mahométane. Début de la soumission…
Le maire de Bari a demandé des renforts au ministère de l’Intérieur italien afin que Sainte-Cécile soit ouverte à minuit le 25 décembre :
« Je suis peiné de lire ces déclarations qui ont la saveur d’une capitulation.Une seule église fermée la nuit de Noël ce serait une défaite pour la ville. »
Pas que pour la ville. Pour tous les catholiques !
Francesca de Villasmundo
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