La décision du président italien, Sergio Mattarella, de ne pas agréer le gouvernement proposé par la coalition M5S et la Ligue fait parler d’elle à l’étranger.

Dans le camp des eurosceptiques Marine Le Pen, en France, et Nigel Farage, en Grande-Bretagne, évoquent un complot et la dénoncent comme scandaleuse. Ils y voient la confiscation du vote des Italiens et un coup d’État de la part des instances européennes et financières pour empêcher un gouvernement contraire aux diktats bruxellois.

Sur twitter, Marine Le Pen use de paroles tranchantes pour condamner cette décision de Mattarella :

« L’Union européenne et les marchés financiers confisquent à nouveau la démocratie. Ce qui se passe en Italie est un coup d’État, un braquage du peuple italien par des institutions illégitimes. Face à ce déni de démocratie, la colère des peuples grandit partout en Europe ! »

Son homologue britannique au parlement européen, Nigel Farage n’y va pas non plus par quatre chemins. Également sur twitter, il écrit :

« Les électeurs italiens seront furieux que l’establishment bloque les nouveaux ministres. Il est temps pour de nouvelles élections et un vote plus important… »

Et il ajoute :

« Si l’Italie se retrouve avec un nouveau Mario Monte, pro-UE comme premier ministre, il faut s’attendre à une vraie colère. »

Francesca de Villasmundo

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