L’Italie, si proche des côtes africaines, en fait un pays ouvert à l’arrivée massive de migrants. La crise s’intensifie dans les points chauds, les «hotspot » italiens.
Terrorisme oblige, Allemagne saturée, pays de l’Est sous haute tension et au bord de l’explosion, Bruxelles se voit obliger d’imposer un contrôle plus assidu des populations extra-européennes qui débarquent massivement dans la péninsule italienne. Avec un but pour la plus part d’entre elles, rejoindre les pays nordiques
Les technocrates de l’Union européenne ont donc informé les autorités italiennes qu’elles devaient « accélérer » le processus « pour donner un cadre légal plus solide aux activités dans les hotspot, en particulier pour permettre l’usage de la force pour prélever les empreintes et pour prévoir de retenir plus longtemps les migrants» qui refusent de se faire enregistrer.
Alors que cette déferlante dure depuis des mois et des mois sans aucune volonté forte de la part de l’Union Européenne de la stopper, bien au contraire, on est en droit de se demander ce que de telles mesurettes prises à la va-vite vont bien pouvoir résoudre des immenses problèmes que cette immigration génère déjà et ne va pas cesser de générer dans les années à venir.
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