Le tout nouveau ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, a rencontré avant le sommet d’Innsbruck ses homologues autrichien et allemand, Kickl et Seehofer :
« Nous demanderons que l’Italie ne soit pas l’unique point d’arriver des immigrés. »
Leur pacte a été défini « l’axe des volontaires pour arrêter les débarquements » des immigrés en Europe. Et il pourrait être le point de départ d’une future collaboration en l’Italie, l’Autriche et l’Allemagne. « Les choses sont relativement simples, assure le ministre de l’Intérieur autrichien, Herbert Kickl. Nous sommes d’accord sur le fait que nous voulons mettre de l’ordre » et « envoyer un message clair que dans le futur il ne devrait pas être possible de piétiner le sol européen si on n’a pas le droit à la protection ».
« Dans le cadre de l’UE quelque chose est en train de bouger » accorde Seehofer.
« Finalement en Europe, déclare Salvini, on est en train de commencer à travailler sérieusement sur le problème de l’immigration. Limiter les départs, soutenir la Libye, et donner à Tripoli le droit aux rapatriements et à la redistribution des quotas d’arrivées. Nous demandons que l’Italie soit soutenue dans l’accueil et dans la gestion des arrivées et des rapatriements. »
L’esprit du pacte est moins d’immigrés, moins de débarquements, moins de morts.
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !