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Israël, le ministère de la Santé reconnait qu’avec Omicron le passe sanitaire est inutile

« Des sources au ministère de la Santé ont confirmé que le passe santiare est sur le point d’être annulé car il semble ‘non pertinent’ face au variant Omicron du coronavirus » Ainsi est-il écrit sur le Yedioth Aeronot, qui cite également une intervention explicative de Cyrille Cohen, expert en immunologie à l’université Bar-Ilan.

 «Le but du Green Pass, a expliqué le Dr Cohen, était à l’origine de créer une sorte d’environnement plus sûr pour les personnes vaccinées, en particulier pour celles qui pourraient tomber gravement malades. Le Green Pass a également encouragé les gens à se faire vacciner, mais pour le moment, cela n’a pas d’importance car le variant Omicron infecte à la fois les personnes vaccinées et non vaccinées à la même vitesse. »

Le professeur de l’Université hébraïque Doron Gazit, membre du comité consultatif gouvernemental sur la pandémie, pense également que le Green Pass devrait être aboli.

« Il ne fait aucun doute, a-t-il dit, que pendant la vague Omicron, le Green Pass n’est pas utile et pourrait même causer des dommages car il donne aux personnes vaccinées le sentiment d’être en sécurité, même si elles sont contagieuses et infectieuses tout comme les non vaccinées. »

Pour le moment, le conseil appelé à gérer la pandémie a prolongé d’une semaine l’obligation du laissez-passer vert, mais désormais la restriction semble vouée à l’abolition, compte tenu de l’avis plus ou moins unanime de la communauté scientifique israélienne.

Ce qui se produit en Israël est important, car ce pays du Moyen-Orient a eu une fonction de guide pour de nombreuses nations, dont la France, dans la gestion de la crise sanitaire et l’expérimentation vaccinale anti-covid.

Bizarre, ou peut-être pas, que chez les technocrates de l’Union Européenne, et certains pays du Vieux Continent en pointe dans l’obligation du passe vaccinale, France et Italie en tout premier, ce débat n’ait même pas effleuré la surface, rejetant des arguments similaires comme des thèses no vax dangereuses et arrêtant la gestion de la pandémie au seul appel obsessionnel à la vaccination, ne commençant qu’à se remettre en question (d’ailleurs d’une manière encore bien timide) sur une éventuelle endémisation de la pathologie.

Le ‘contrordre’ n’est pas encore arrivé pour que quelque chose bouge dans ces pays.

Francesca de Villasmundo

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