Oui, non, oui, non, oui, oui… L’Intercommunion décidée par la conférence épiscopale allemande cet hiver, discutée par la Rome conciliaire néo-moderniste et néo-protestante afin de ménager les opposants à cette pratique œcuménique, marchandée par le cardinal Marx, dans les faits est actée ! La praxis chère au pape François révolutionne subrepticement la doctrine.
L’archevêque de Paderborn Hans-Joseph Becker aurait, selon le Westfalenblatt, affirmé que les protestants mariés à des catholiques pourraient recevoir la communion, à certaines conditions, et après avoir suivi une période de discernement, cas par cas. Si cette nouvelle devait être confirmée la question de l’intercommunion entre catholiques et protestants connaîtrait alors un sérieux pas en avant que le Vatican pourrait difficilement ignorer.
La déclaration du prélat a été corroborée par le diocèse : cela ressemble bien à une tentative d’imposer l’intercommunion comme un fait accompli tant à Rome qu’aux évêques allemands hostiles à cette ‘hospitalité eucharistique’.
Selon le Westfalenblatt, pour Mgr Becker les mariages mixtes constituent une forme d’ « unité de dénomination » et par conséquence, déjà unis par le baptême, les époux sont encore plus unis d’un point de vue chrétien. « Il s’agit donc d’arriver », pour les pasteurs de l’archidiocèse de Paderborn, « à une décision de conscience responsable ».
Susciter la conversion à la foi catholique du conjoint protestant n’a, semble-t-il, même pas effleuré l’esprit du prélat conciliaire.
Mais recevoir la communion en restant protestant est somme toute chose assez normale dans une Église conciliaire et une nouvelle messe tellement protestantisées !
Francesca de Villasmundo
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