Pour la 12e année, l’Index d’Innovation globale (GII en VO) vient de paraître. La France perd une place, passant de la 15e à la 16e place, dépassée par Hong Kong et Israël, mais dépassant l’Islande. La France était par ailleurs 18e en 2016 et 21e en 2015.
Sept domaines sont analysés : Institutions ; Capital humain et recherche ; Infrastructures ; Marché financier ; Dispositifs commerciaux ; Connaissances et technologies ; Niveau de créativité. Chacun de ces domaines est divisé en trois sous-catégories de trois à cinq éléments chacune, soit un total de 73 critères.
Les points forts de la France (au-dessus de sa 16e place) sont les suivants : 4 des 7 domaines, 7 des 21 sous-catégories, 29 des 71 critères. Voici les diverses places (en gras et italique les domaines, en italique les sous-catégories) :
- France au top mondial (1 au 5e rang mondial) : Capital-risque (1re), Bilan environnemental (2e), Sources documentaires selon l’indice de Hirsch (4e), Accès internet aux services gouvernementaux (5e), Commerce, concurrence et échelle du marché (5e). Tous ces critères ont été désignés comme « force de la France » et les trois premiers comme « force par rapport aux 25 premiers mondiaux ».
- Points forts désignés de la France : Technologies de l’information et de la Communication (7e), Actifs incorporels (7e), Montant global de la recherche et du développement des 3 premières entreprises (8e), Investissements (9e), Echelle du marché domestique (10e), Infrastructures (10e), Investissement en logiciels (10e), Exportation de haute technologie (10e), Recettes sur propriété intellectuelle (10e), Accès aux Technologies de l’information et de la Communication (11e), Marché financier (11e), Intensité de la concurrence (11e), Capital humain et recherche (11e).
- Points forts désignés de la France par rapport aux 25 premiers mondiaux : Marques déposées (11e).
- Points faibles désignés de la France : Dépenses intérieures brutes en recherche et développement financées par l’étranger (49e), Création d’entreprise (52e), Ratio prof/élève dans le secondaire (53e), Edition et autres médias (54e), Formation brute de capital (58e), Taux de croissance en parité de pouvoir d’achat (64e), Facilité d’emprunt (79e), Apport de financement direct de l’étranger (101e).
- Points faibles désignés de la France par rapport aux 25 premiers mondiaux : Qualité de la réglementation (28e), Participation à des financement directs à l’étranger (28e), Collaboration université-industrie en matière de recherche (34e), Alliance stratégique en matière de joint-venture (39e),
- Les deux à la fois : Modèle d’utilité par origine (59e), Stabilité politique et sécurité (69e).
- France classée entre 6e et 16e : Recherche (11e), Création dans le domaine culturel (11e), Niveau de créativité (12e), Dépense intérieure en recherche et développement (12e), Classement des 3 premières universités (12e), E-participation (12e), Recherche et développement (13e), Emplois à forte intensité de connaissance (13e), Famille de brevets concernant plus de deux bureaux (13e), Création de modèles en Technologies de l’information et de la Communication et affaires (13e), Professions intellectuelles (14e), Dépenses effectuées pour la Recherche et le Développement (14e), Traité de coopération pour les brevets (14e), Royalties de propriétés intellectuelles (15e), Brevets (15e), Articles Wikipedia (15e), Performance logistique (16e), Utilisation des Technologies de l’information et de la Communication (16e), Marché des médias et du divertissement (16e).
- France classée entre 17e et 40e: Financement des dépenses pour la Recherche et le Développement (17e), Absorption de connaissances (17e), Applications industrielles (17e), Exportation de services informatique (18e), Création d’applications mobiles (18e), Domaines génériques de premier niveau (18e), Dispositifs commerciaux (19e), Connaissances et technologies (19e), Législation (19e), Réseau électrique (19e), Financement d’état par élève du secondaire (19e), Capitalisation du marché (19e), Taux d’intérêts (19e), Femmes diplômées du supérieur employées (19e), Création de modèles en organisation de Technologies de l’information et de la Communication (19e), Efficacité gouvernementale (20e), Mobilité des étudiants (20e), Réglementation gouvernementale (20e), Etat du développement des regroupements (20e), Institutions (21e), Enseignement supérieur (21e), Chercheurs (21e), Environnement des affaires (22e), Facilité de création d’entreprise (22e), Durée de scolarisation (23e), Classement PISA en lecture, maths et sciences (24e), Créations intellectuelles (24e), Importation de haute-technologie (25e), Haute et moyenne technologies (25e), Production de films (25e), Facilité à résoudre l’insolvabilité (26e), Infrastructure générale (26e), Pérennité écologique (27e), Crédit intérieur du secteur privé (28e), Noms de domaines enregistrés (28e), Education (29e), Environnement politique (30e), Diplômé enseignement supérieur en science et ingénierie (30e), Exportation de créations intellectuelles (30e), Inscription en enseignement supérieur (31e), Articles scientifiques et techniques (31e), Dépense d’éducation (32e), Protection des actionnaires minoritaires (32e), Transmission des connaissances (32e), Crédit (37e), Coût du licenciement (39e), Liens d’innovations (39e),
- France classée au-delà de la 40e place : Certificats ISO9001 (41e), Certificats ISO14001 (43e), Consommation d’énergie par rapport au PIB (46e), Exportations de service informatiques (49e)
Hristo XIEP
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