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La meurtrière lors de la découverte des corps de ses 8 enfants en 2010

Et quand on pense que la coupable verra sa peine diminuée au moins de moitié, on se dit qu’elle aurait eu tort de s’en priver, puisque c’était son choix.. 

Après la contraception artificielle est venue la légalisation de l’avortement, puis l’encouragement à l’avortement et maintenant la France s’achemine tout doucement vers la dépénalisation de l’infanticide, comme si assassiner son propre enfant à la naissance n’équivalait finalement pas vraiment à un assassinat.

Ce verdict de 9 mois de prison est inférieur de moitié aux réquisitions du Parquet; il avait demandé 18 mois de réclusion tout en se faisant en même temps l’avocat de l’accusée lorsqu’il avait demandé aux jurés de comprendre sans excuser.  Les neuf jurés (accompagnés du magistrat qui préside les délibérés) n’ont pas retenu la préméditation pour le premier infanticide, mais ont souligné un « dessein arrêté » pour les suivants. Qu’est-ce qu’ « un dessein arrêté » sinon de la préméditation ?  Ils ont également évoqué « une altération du discernement » .

L’islamisme n’est-il pas une altération du discernement lui aussi ? Yassin Sahli, le coupeur de tête de l’Isère, n’avait-il pas son discernement altéré par le Coran? Quelle belle trouvaille que l’altération du discernement! Un assassin en possession de ses facultés, peut donc avoir comme circonstance atténuante une altération du discernement, dû à son travail, pour Dominique Cottrez, ou à sa religion pour un égorgeur islamique, et, pourquoi pas, à des pulsions pour un violeur, etc. 

Le grand argument des avocats de la défense fut de persuader les jurés que leur cliente ne prenait aucun plaisir en commettant ses meurtres… Mais un gangster prend-il plaisir à éliminer un témoin gênant ?

Avec cet argument, les avocats ont voulu démontrer que leur cliente n’était pas dangereuse pour la société. Sans doute ne commettra-t-elle plus d’infanticide en raison de son âge, 51 ans, mais s’arrêtera-t-elle devant un assassinat pour un autre motif ? D’autre part, que reste-t-il avec un tel argument de l’exemplarité de la peine, et surtout, du rachat de la faute par la peine ?

9 ans de prison pour une mère qui a délibérément assassiné 8 de ses enfants, c’est ni plus ni moins qu’un encouragement à commettre des infanticides!

L’une de ses avocates, Me Marie-Hélène Carlier, n’a-t-elle pas plaidé que dans d’autres pays comme en Finlande, en Suisse ou au Royaume-Uni, les peines pour les femmes commettant des néo-naticides (sic!) après un déni de grossesse (mais bien sûr!) se réduisaient parfois à de la prison avec sursis. 

Nous voilà au cœur du sujet! Il ne s’agit plus d’infanticides, mais de néo-naticides! (re-sic!) De même que l’avortement n’est plus tuer un enfant à naître, mais seulement l’élimination d’un embryon…

La loi sur l’avortement avait été précédé ainsi de procès de plus en plus indulgents envers les coupables, les faiseuses d’anges… Cette indulgence arrive au moment où la justice reconnaît la GPA, implicitement et en dehors des lois en vigueur.

Ces 8 infanticides représentent tout de même un record dans le genre pour la France! Mais le nombre de cadavres n’a pas ému les jurés.

Mais après tout, la Belgique voisine n’a-t-elle pas légaliser l’euthanasie et le suicide volontaire, y compris pour les enfants ? Où s’arrêtera la politique de mort ?

Sans doute encouragée par la compassion dont elle s’est trouvée entourée par ses avocats et par la presse, Dominique Cottrez a avoué son mensonge sur une relation incestueuse avec son père qu’elle avait inventée de toute pièce pour minimiser ses actes. Ainsi, non seulement la coupable a refusé d’assumer ses crimes, mais en plus elle n’a pas hésité à salir son père en le chargeant de la sa propre faute.

« L’explication d’inceste nous rassurait, mais nous endormait aussi« , a reconnu Éric Vaillant lors des réquisitions, mais l’aveu du mensonge ne l’a, semble-t-il, pas réveillé pour autant puisqu’il n’ pas requis la peine maximale suggérée par la loi, la réclusion criminelle à perpétuité, bien qu’il ait reconnu que l’accusée avait fait preuve de « Détermination, organisation et sang-froid« .  Des meurtres dont la préméditation a été retenue par les avocats généraux.

Beaucoup d’indulgence pour une mère qui assassinent ses propres enfants en série, alors qu’ils sont sans aucune défense. La solidarité du père et de ses deux filles envers celle qui a assassiné ses enfants, d’une part, et leurs frères et soeurs, d’autre part, laisse pantois, d’autant plus que des questions restent en suspens, notamment, qui a bien pu enterrer les deux premiers corps dans le jardin de la maison des parents de l’accusée?

Leur découverte, le 24 juillet 2010 par le malheureux nouveau propriétaire de la maison à Villers-au-Tertre, avait lancé l’affaire. Les six autres cadavres avaient été retrouvés dans le garage de la maison…familiale.

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