A l’heure où nous publions ces lignes, ni Cassandre Fristot ni ses avocats n’ont encore reçu copie du jugement rendu ce 20 octobre. Or, les médias ont annoncé dès le début d’après-midi que le tribunal correctionnel de Metz a condamné ce mercredi Cassandre Fristot à six mois de prison avec sursis pour « provocation à la haine raciale ». Le tribunal correctionnel aurait considéré – nous utilisons le conditionnel puisque Cassandre n’a pas encore copie du jugement – que la pancarte rédigée et portée lors d’une manifestation contre la dictature sanitaire le 7 août à Metz était antisémite.
On se souviendra que l’ambassade d’Israël avait rapidement réagi à la publication de la photo de la pancarte en question, déclenchant une cascade de réactions hystériques allant de Manuel Valls à Gérald Darmanin.
Le jugement est d’autant plus sévère qu’il est plus lourd que ce que demandait le procureur. On se rappellera pourtant bien d’autres situations autrement plus graves, comme le cas du rappeur Nick Conrad qui avait appelé à tuer des bébés blancs et qui avait néanmoins obtenu la relaxe.
A cette heure, Cassandre Fristot, contactée par téléphone, n’a pris encore aucune décision quant à un appel, même si ses avocats y sont plutôt favorables. Nous publierons très bientôt sa réaction détaillée.
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