Crise du coronavirus ou pas, crise économique, sanitaire, sociale, ou pas, rien ne change sous les voûtes d’acier et de verre des palais européens.

Alors que le  24 mars dernier, les 27 ministres des Affaires européennes des pays membres de l’Union européenne (UE) ont décidé d’ouvrir les négociations pour l’entrée de l’Albanie et de la Macédoine du Nord comme nouveaux États membres et de ce fait d’élargir une Union Européenne pourtant en panne sèche, dans un arrêté rendu hier jeudi 2 avril, la Cour de justice de l’UE a ouvert la voie à d’éventuelles sanctions pécuniaires contre la Pologne, la Hongrie et la République Tchèque à cause de leur refus d’accueillir un quota de réfugiés en 2015.

Par ces deux décisions, l’impuissante Union Européenne montre son vrai visage : immigrationniste avant tout au détriment des peuples des pays membres.

Elle condamne des pays qui ont voulu préserver le « maintien de l’ordre public » et la « sauvegarde de la sécurité intérieure » tout en voulant s’élargir avec l’entrée de deux pays des Balkans à forte majorité musulmane, terres d’islam « radical », et qui favorisent l’invasion migratoire en Europe occidentale.

Si l’on prend la cas de l’Albanie, en 2017, le Département d’État américain considérait ce petit pays des Balkans comme une plaque tournante des trafics de drogue, de prostitution et d’êtres humains venant d’Asie vers l’Occident. Récemment, le 15 mars dernier, le journal vespéral mainstream, Le Monde, que l’on peut difficilement soupçonner d’aller à l’encontre du politiquement correct, publiait cependant un long article sur les réseaux albanais de prostitution qui prolifèrent en Europe en profitant de l’immigration clandestine entre « le pays des Aigles et l’Italie ». Et le journaliste d’ajouter cette considération qui fait froid dans le dos :

«  les Albanais, d’une extrême violence, sont de plus en plus nombreux à exploiter en Europe occidentale des jeunes filles réduites pour ainsi dire à l’état d’esclaves. »

Le profil de la Macédoine n’est guère meilleur : elle est une terre de transit pour les réseaux criminels et d’immigration clandestine alertait dès les années 2000 l’Organisation internationale des migrations (OIM).

Bien que l‘Union Européenne soit apparue aussi désunie que possible ces dernières semaines, chaque pays étant laissé seul face aux insolubles problèmes liés à l’épidémie du Covid-19, à l’impréparation des divers gouvernements et à la casse libérale de leur système hospitalier respectif qui prend toute sa terrible ampleur ces jours-ci, les technocrates bruxellois s’accrochent toujours à leurs chimères idéologiques tant immigrationniste qu’hégémonique.

Francesca de Villasmundo

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