Le sujet reste tabou parmi les médias francophones du système. En Allemagne, par contre, plus moyen de le cacher. Chaque semaine, de nouvelles révélations sont publiées dans l’un ou l’autre journal allemand à propos de la recrudescence des agressions sexuelles liée à l’arrivée massive de migrants. Des agressions sexuelles dont les victimes sont fréquemment des enfants ou de très jeunes adolescents.
Hier, c’est le site du journal Der Spiegel qui a publié des informations à ce sujet, corroborant ainsi tout ce que Médias Presse Info a déjà écrit sur ce grave problème.
Der Spiegel s’est concentré sur le cas du grand centre d’accueil pour réfugiés de Hesse.
La semaine dernière, au moins 15 femmes et enfants y ont été abusés sexuellement, selon ce que sait l’administration. La police confirme que le viol, la prostitution forcée et la maltraitance des enfants sont constatés dans ce camp.
Aucune recension n’est faite à l’échelon de toute l’Allemagne, mais « de nombreux viols » ont été signalés à Giessen et des problèmes similaires sont reconnus à Munich.
Spiegel Online a donc publié un entretien Johannes Wilhelm Rörig, Commissaire du gouvernement fédéral allemand pour les abus d’enfants.
Celui-ci confirme à son tour que le risque de violence sexuelle est particulièrement élevé dans les camps de réfugiés.
Les agressions sexuelles peuvent provenir des « réfugiés » mais aussi du personnel des camps, selon Johannes Wilhelm Rörig qui signale la grande facilité avec laquelle des bénévoles peuvent se voir confier la responsabilité d’enfants sans être soumis à aucune vérification.
Par ailleurs, pour Johannes Wilhelm Rörig, il ne fait pas de doutes que beaucoup de victimes d’agressions sexuelles dans ces camps n’en parlent pas à la police. Ce serait encore plus le cas parmi les enfants.
Au final, cet entretien ne nous apprend rien que nous ne savions déjà mais a l’avantage de se distinguer de l’autocensure qui règne dans les médias francophones mainstream.
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