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Immigration: Macron s’est empressé d’activer les sanctions de Bruxelles contre la Pologne et la Hongrie

« Dans les trois mois qui suivront mon élection, a promis Macron dans l’entre-deux tours, il y a des décisions qui seront prises sur la Pologne. Je mets ma responsabilité sur la table. » « Je veux que sur le non-respect des droits et des valeurs de l’Union européenne, des sanctions soient prises. Les traités le prévoient. On ne peut pas avoir une Europe qui débat de la décimale après la virgule et qui, lorsque vous avez un pays membre qui se comporte comme la Pologne ou la Hongrie, sur des sujets liés à l’université(*), aux réfugiés, à nos valeurs fondamentales, on décide de ne rien faire. » Ouest-France

Loin de réclamer de fermer les frontières de la France à la submersion des immigrés clandestins en provenance de l’Islam, le nouveau président n’a pas eu de plus urgente préoccupation dés le lendemain de son investiture, en visite à la désormais quasi-officielle suzeraine de l’Union européenne Angela Merkel, que de réclamer des sanctions contre ces deux pays qui entendent résister au déferlement des immigrants. La preuve, dés mardi (au lendemain de la visite à Berlin de Macron) la Commission européenne a menacé la Hongrie et la Pologne de leur lancer des procédures d’infraction si elles refusaient toujours d’ici juin d’accueillir des demandeurs d’asile depuis l’Italie et la Grèce.

Menaces de sanctions financières

«C’est le dernier avertissement», a lancé Dimitris Avramopoulos, le commissaire aux Migrations, «Si rien n’est fait avant notre prochain rapport en juin, la Commission n’hésitera pas à utiliser ses pouvoirs en vertu des traités et à ouvrir des procédures d’infraction», «J’appelle la Pologne et la Hongrie, qui n’ont pas encore relocalisé la moindre personne, à commencer à le faire immédiatement», a-t-il averti lors d’une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg. Des procédures qui peuvent aboutir à une saisie de la Cour de justice de l’UE (CJUE) et le cas échéant à de lourdes sanctions financières.

Selon les Commissaires de Bruxelles, la Hongrie et la Pologne sont avec l’Autriche «les seuls États membres à ne pas avoir encore» accueilli le moindre demandeur d’asile selon le plan de 2015.

Donc, des chefs d’État élus au suffrage universel par leurs peuples sont menacés par des eurocrates sans aucun mandat légitime, des sanctions les plus lourdes au détriment desdits peuples s’ils n’obtempèrent pas aux injonctions du libéralisme sauvage qui triomphe à Bruxelles comme sur les marchés boursiers avec l’élection d’Emmanuel Macron.

«Je n’ai pas peur de ces annonces tonitruantes de la Commission»

«Je n’ai pas peur de ces annonces tonitruantes de la Commission», a aussitôt répondu Beata Szydlo, le chef du gouvernement conservateur nationaliste polonais, «Nous ne serons pas d’accord pour qu’on impose à la Pologne ou à tout autre pays de l’UE des quotas obligatoires» de migrants, a-t-elle ajouté.

Le pouvoir souverainiste de Pologne est aussi dans le collimateur des euroligarques de Bruxelles pour la réforme de la justice constitutionnelle qui lui permet d’appliquer son programme électorale. Mais les seuls véritables recours des mondialistes résident dans des tentatives de déstabilisation du pays.

La Hongrie ne s’en est pas davantage laissé conter par les commissaires activés par Macron: «Bruxelles ferait mieux de se concentrer sur la protection des frontières plutôt que de disséminer les conséquences de ses propres erreurs», a tancé le gouvernement de Budapest dans un communiqué.

La commission de Bruxelles impuissante contre les gouvernements patriotes

Le fait est que le traité de Schengen qui gère les frontières extérieures de l’UE et la politique migratoire, a été signé indépendamment des traités de l’UE, ce que se gardent bien de spécifier les medias mainstream aux ordres de l’oligarchie. De ce fait les commissaires européens n’ont que très peu de prises légales sur les pays réellement déterminés à protéger leurs frontières et à contrôler leur politique migratoire. C’est une question de volonté et d’orientation politique. Les dirigeants français, libéraux extrêmes, sont d’ardents partisans de l’immigration et du Grand remplacement, tandis que les dirigeants des pays de l’Est-Union appliquent une politique patriote, identitaire et souverainiste sans complexe. Ces pays préservés jusqu’à présent d’une submersion musulmane résistent mieux électoralement contrairement à la France qui compte parmi ses nombreux électeurs, des gens issus de l’immigration depuis plus de 40 ans, qui ont prospéré et enfanté dans le pays, partisans de l’ouverture des frontières nationales pour faire de la France une terre d’Islam. Ceux-là mêmes qui ont voté en masse pour Macron, selon les mots d’ordre des imams et d’Erdogan lui-même en ce qui concerne la diaspora turque.

Le plan des quotas de dispersion des clandestins attirés et accueillis par l’Allemagne de Merkel dans les autres pays membres de l’Union a été contesté par la Hongrie et la Slovaquie qui ont intenté une action en justice.

Quant à l’Autriche qui avait fermé ses frontières, elle a vite manifesté sa bonne volonté à la plus grande satisfaction de la Commission. L’exécutif européen a également pointé du doigt mardi la République tchèque « qui n’a pas contribué depuis près d’un an. »

Macron pour que la France verse 9 milliards de trop à fonds perdus à l’UE et ouvre ses frontières…

D’autres pays, comme l’Espagne, la Belgique, la Croatie, l’Allemagne, la Roumanie, la Slovaquie et la France, devraient eux «accroître leurs engagements mensuels» d’accueil de clandestins selon les vœux impératifs de la Commission. Mais ne doutons pas que Macron, en bon serviteur convaincu des marchés boursiers a devancé les vœux des oligarques en même temps qu’il a appelé l’UE a lancé des sanctions contre la Pologne et la Hongrie menacés implicitement de ne pas recevoir les importants subsides de l’UE. Un chantage régulièrement agité contre les pays en opposition aux diktats de Bruxelles, mais les dirigeants « français » sont au contraire volontaires pour verser 9 milliards de trop à fonds perdus…

(*) Université en Hongrie: Il s’agit d’une université financée et dirigée par Soros qui a été fermée par le gouvernement hongrois pour ingérence dans la politique hongroise. Depuis, les organismes de Soros tentent de fomenter une révolution dans le pays, soutenus en cela par les commissaires européens, afin d’obtenir le départ du premier ministre Viktor Orban.

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emiliedefresne@medias-presse.info

 

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