Malgré l’ampleur sans précédent de la déferlante migratoire, la plupart des dirigeants politiques européens persistent dans un aveuglement coupable.
En Belgique, Damien Dermaux, s’exprimant au nom du Commissariat général aux réfugiés et apatrides, s’est dit « fier » que son pays fasse partie, avec l’Allemagne, l’Autriche et la Suède, des pays les plus prisés des immigrés clandestins ! Devant expliquer les raisons de cette attractivité, il a déclaré :
« En Belgique, il y a la garantie d’être logé, nourri, blanchi, d’avoir un traitement efficace de son dossier. Tous les pays n’ont pas ces standards de qualité, on peut en être fiers. Nous sommes de bons élèves européens.«
Un tel degré d’inconscience laisse pantois.
Les autorités suédoises semblent également se réjouir que leur pays soit une destination privilégiée des immigrés illégaux. Depuis janvier 2015, ce sont déjà plus de 100.000 immigrés qui ont demandé l’asile en Suède. Un nombre impressionnant, surtout si on tient compte que ce pays compte moins de 10 millions d’habitants.
Mais les Suédois semblent bien moins apprécier ce grand remplacement. Le parti populiste local arrive désormais en tête des intentions de vote.
En Autriche, le gouvernement a décidé de faire appel à l’armée. Comme en Macédoine, en Bulgarie et sans doute demain en Hongrie ? Pas du tout. Dans ces trois pays, l’armée déployée a pour mission d’empêcher les immigrés de franchir la frontière. Alors qu’en Autriche, l’armée est chargée de… convoyer les immigrés et de leur construire des logements.
C’est bien le scénario du Camp des Saints de Jean Raspail qui se déroule sous nos yeux ébahis.
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