Voici une leçon politique qu’il faudra méditer. Grâce à la colère populaire exprimée par les habitants de Sisco (Corse) et de Forges-les-Bains (Essonne) à l’encontre de cette présence d’immigrés imposée par les autorités politiques, les régions Île-de-France et Corse seront épargnées par le plan de répartition de 12.000 demandeurs d’asile mis en place par le ministère de l’Intérieur et dont les modalités viennent d’être communiquées aux préfets.
Suite au démantèlement de la « Jungle » de Calais, « 12.000 places » d’hébergement dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO) sont à trouver avant « la fin 2016 ».
« Afin d’accueillir les migrants de Calais et de la plaque parisienne, le schéma de mobilisation de places d’hébergement sur l’ensemble du territoire a été validé« , indique le document de la place Beauvau daté du 1er septembre et adressé aux préfets.
Et l’élément notable, de cette répartition de 12.000 immigrés illégaux à travers toute la France sont concernées, c’est qu’il a été décidé en haut lieu « d’écarter dans la répartition, les régions Île-de-France, particulièrement tendue sur la question de l’hébergement et de Corse« .
Trop passives, les autres régions recevront donc chacune leurs immigrés en provenance de Calais.
Et l’envoi se fera sans consultation : « la liste devra être remontée sans que soit au préalable recherché l’accord avec des élus locaux », précise le document adressé aux préfets.
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