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Il y a 43 ans, le massacre de Primavalle

Alors que l’extrême gauche en France à une infime mais réelle possibilité d’accéder au second tour, nous fêtons aujourd’hui le 43e anniversaire de la tragédie de Primavalle, un quartier de Rome construit en 1938.

Le 16 avril 1973, Stefano et Virgilio Mattei, âgés de 22  et 8 ans, meurent brûlés vifs dans l’incendie de l’appartement familial incendié par trois membres du groupe terroriste d’extrême gauche Potere Operaio,fondé par Toni Negri, protégé du PS Français et de l’organisation ancienne officine du KGB Amnesty International. Mario Mattei était un ancien éboueur et patriote italien exemplaire, secrétaire du Mouvement social italien section Giarabub de Primavalle. A trois heures du matin, les criminels rouges versent cinq litres d’essence sous l’entrée de l’appartement qu’il habite avec femme Anna-Maria et ses six enfants, au troisième étage de son logement du 33, rue Bernardo da Bibbiena 33. Le braiser touche tout l’appartement et Mario Mattei a réussi à échapper en sautant du balcon,  sa femme Anna-Maria et les deux jeunes enfants, Antonella, 9 ans et Giampaolo, 3 ans, réussissent à s’échapper par la porte d’entrée quand le feu a commencé à se répandre. Lucia, 15 ans,  grimpa vers le bas sur le balcon du deuxième étage grâce à son père, et de là à sauté dans la rue malgré les brûlures sur son corps. Silvia, 19 ans, a sauté du porche de la cuisine et s’cogné la tête sur la balustrade du deuxième étage, puis a fini sur le trottoir, victime de deux côtes et trois vertèbres cassées.  Les deux autres fils, Virgilio et Stephen sont morts brûlés vifs n’ayant pu se jeter par la fenêtre pour échapper aux flammes.  La tragédie a eu lieu devant une foule rassemblée près de leur maison, et témoin de la mort progressive de Virgile qui se penchait sur le rebord de la fenêtre pour chercher de l’aide. Les corps carbonisés  des deux frères ont été retrouvés par les pompiers près de la fenêtre, serrés dans les bras l’un de l’autre. Les criminels rouges ont laissé sur le trottoir une justification de leur action: « Tanas Brigade – guerre de classe – Mort aux fascistes – le siège du MSI – Mattei et Schiavoncino affectés par la justice prolétarienne ».

Une fois leur forfait accomplis, ils se dépêchèrent de s’enfuir à l’étranger et ne seront jamais inquiétés : Achille Lollo et Manlio Grillo s’enfuirent l’un au Brésil (où il rencontra Cesare Battisti) et l’autre dans la dictature communiste nicaraguayenne grâce à l’appui du philosophe marxiste Oreste Scalzone et le dernier, Marino Clavo, est toujours en cavale. Condamnés à 18 ans de prison par contumace, ils admirent leur crime en 2005 et que leur organisation était bien un faux-nez des Brigades rouges, ce que Negri a persisté à nier…  A noter que « l’intellectuel » de gauche Norberto Bobbio accusa les incendiaires d’être d’extrême droite. Les assassins furent soutenus par la totalité des bonnes consciences de gauche, qui soutiennent toujours les criminels de leur camp (ce que la droite, elle, ne fait jamais). Le gouvernement italien bien entendu refusa de rendre justice aux victimes, les assassins étant par ailleurs ultérieurement acquittés et resteront impunis, l’Italie n’étant ni le Chili, ni l’Argentine…

Hristo XIEP

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