Le 24 mars 1999, les bombardiers et les navires de guerre de l’OTAN commençaient à semer la mort sur le territoire serbe. Pendant 78 jours, cette coalition des plus puissantes armées du monde allait frapper la Serbie sans mandat de l’ONU. Le bilan de cette ingérence militaire des Américains et de leurs laquais européens dans les affaires yougoslaves fût de 2.500 à 3.500 morts et 12.500 blessés parmi la population civile et 1.031 morts et 5.000 blessés dans les rangs de l’armée et de la police serbes.
A la suite de cette entreprise de désolation, la mise en place de la « Mission d’administration intérimaire des Nations unies » (MINUK) et de la Kosovo force (KFOR) a provoqué la fuite de la province du Kosovo de plus de 200.000 Serbes, Monténégrins, Roms et autres non-albanophones.
C’est fort du soutien de l’Occident que le Kosovo finit par proclamer unilatéralement son indépendance par rapport à la Serbie en février 2008. Le Kosovo, cette terre historiquement serbe et chrétienne (orthodoxe) qui, sous le joug de l’empire ottoman, a subi une colonisation de peuplement d’Albanais turcisés et islamisés, est aujourd’hui devenu, par la grâce de l’OTAN, un Etat islamo-maffieux.
Ces mêmes Américains et leurs habituels larbins européens poussent aujourd’hui des cris d’orfraie face au rattachement totalement pacifique, via un référendum dont les résultats parlent d’eux-mêmes, de la Crimée à la Fédération russe…
Baudouin Lefranc
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