Le 5 novembre, une poignée de nostalgiques du goulag a défilé dans Berlin, avec quelques camions militaires du régime de collaboration est-allemand, un vieux char russe et des drapeaux de l’ancienne puissance occupante. Selon la police de Berlin, la manifestation a été enregistrée par une association procommuniste et elle a traversé les quartiers de Friedrichshain et Moabit en diffusant L’Internationale à l’aide de haut-parleurs à bout de souffle fixés sur les véhicules.
Ce défilé s’inscrit dans le cadre des célébrations du centenaire du coup d’état bolchevique. Alors que les organisateurs avaient déclaré la présence de 200 participants auprès des forces de l’ordre, ils n’étaient tout au plus qu’une trentaine à finalement prendre place dans les quelques véhicules.
Cette « parade » de la honte suscita l’ire sur les réseaux sociaux, Twitter en tête. Monika Herrmann, mairesse lesbienne de Friedrichshain-Kreuzberg encartée chez les Verts, s’est notamment offusquée dans un message qui ne laisse pas de place au doute : « C’est nul ! ». Indignation partagée par sa rivale politique, Marlene Heihsel (FDP) « Le début d’une dictature est célébré. Les mots me manquent. Cette nostalgie est complètement déplacée »…
Lundi 6 novembre, le même cortège s’est remis en route dans Berlin. Mais cette fois dans la partie ouest de la ville, ce qui provoqua une autre indignation, moins germano-centrée, celle de Darius Semaska, ambassadeur de Lituanie, pays dont les communistes moscoutaires ont massacré allègrement un tiers de la population : « La terreur communiste était-elle moins criminelle que celle des nazis ? Pourquoi ces communistes sont-ils tolérés à la porte de Brandebourg ? ».
Rappelons pour mémoire qu’en 1945, 3 millions de femmes et fillettes allemandes ont été violées collectivement par les barbares à étoile rouge, que 70.000 enfants allemands ont été exterminés dans les 11 « camps de la mort » soviétiques en ex-RDA (Ketschendorf, Bautzen, Fünfeichen, Buchenwald, Orianenburg, Sachsenhausen, Mülhberg, Alt-Rehse, Jamlitz, Weesow et Neubrandenburg… Le terme officiel était « camp de rééducation »). Rappelons aussi l’ordre 7161 de Staline ordonnant de rafler les garçons à partir de 17 ans et les filles à partir de 18 ans. Mais des enfants de 7 ans furent raflés. 65.000 enfants le furent à Berlin. Erika Auktum fut envoyée à 7 ans au Goulag, Klaus Einwert à12 ans, Theo Nikolai à 14. Selon le témoignage de Manfred Peters (16a), les enfants étaient affamés, torturés et violés. Ils buvaient de la neige car les gardiens ne leur donnaient pas d’eau » Selon le témoignage de Christel Schenk, 11 ans, les enfants étaient battus à mort, abattus ou esclaves sexuels. Tout ce qui la préoccupait, c’était de survivre… (émission Die Kinder des Krieges diffusée en octobre 2003 sur ZDF & ARD).
Mais l’Allemagne n’a pas le monopole de ce genre de crapuleries cérémonielles. En Bretagne, région française qui fut martyrisée par cette matrice de l’inhumanité communiste que fut la révolution « française », une glorification de l’idéologie la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité s’est tenue à Gaël, organisée par Christophe Hordé et Philippe Venant qui parla « d’évènement festif et drôle ». Cette chiennerie fut cautionnée le 18 octobre par le quotidien de centre-gauche Ouest France, proche des milieux intégristes conciliaires. Mais les deux nostalgiques laissent entrevoir le fond de leur pensée (enfin, pensée…) : « À Gaël, le Front national affiche parmi ses meilleurs scores dans le département… On voulait faire réagir ! ». Le message est clair. Dans cette région connue pour être un bubon de fièvre rouge, le sort réservé à ceux qui ne pense pas comme eux, c’est le camp d’extermination. Notons que cette singulière manifestation a reçu le soutien d’universitaires communistes. L’avantage de ce genre de provocation permet néanmoins de démasquer les agents d’influence eurasiens qui agissent avec la bénédiction des agents d’influence océaniens. Car, comme le disait Orwell, il ne peut y avoir de guerre réelle entre Oceania et Eurasia, en dehors du quadrilatère…
Hristo XIEP
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