Tandis que la communauté Lgbt exulte, que la presse progressiste applaudit cette décision qui fait avancer le relativisme « de genre », les associations pro-famille italiennes tirent la sonnette d’alarme en condamnant « ces dérives idéologiques dangereuses et dommageables » « pour la santé des adolescents particulièrement fragiles sur le plan psycho-affectif » et qui « alimentent un processus socio-culturel dissociant totalement les données biologiques de la perception de soi ».
Précisément, les opposants à cette révolution anthropologique en cours mondialement voient, derrière la décision prise le Service Sanitaire National italien, la main cachée des partisans de la théorie du genre, cette idéologie diabolique qui prétend que l’individu peut changer de sexe au gré de ses envies, de ses pulsions, de ses passions. Malheureusement, si ces défenseurs de la différence sexuelle entre hommes et femmes et de l’identité sexuelle naturelle avaient espéré en une forte prise de position de la part du Vatican, ils ne pourront qu’être déçus.
Le Saint-Siège a en effet, par la voix d’un des membres de l’Académie Pontificale pour la Vie, le professeur Laura Palazzani, donné sa bénédiction pour l’utilisation de ce médicament sur des adolescents. Le placet est arrivé sous forme d’un entretien complaisant que le site web officiel du Vatican, Vatican News, a accordé à madame Palazzini et dans lequel elle juge possible le recours à cette solution médicamenteuse « en des cas circonscrits, avec prudence, avec une évaluation au cas par cas », sa préoccupation principale étant que le jeune garçon ou la jeune fille, aux alentours de 10-12 ans, soit adéquatement informé et accompagné dans sa décision, avec le consentement de ses parents.
En acceptant que ce médicament soit prescrit à des pré-adolescents qui veulent décider de leur « genre » en-dehors de leurs données biologiques, le professeur Palazzini avalise cette idéologie du genre qui pourtant renverse l’anthropologie catholique, la conception chrétienne de l’homme et la simple loi naturelle. Et même si, prudemment, madame Palazzini parle de « cas par cas », c’est la sempiternelle stratégie des exceptions qui immanquablement deviendront la règle.
Les déclarations de madame Palzzini auraient pu n’engager qu’elle mais en les publiant sans commentaires négatifs sur son site officiel Vatican News l’Église conciliaire les fait siennes. Nouvelle preuve de sa soumission au monde et aux idéologies dominantes.
Francesca de Villasmundo
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