C’est au cours d’une embuscade dans le nord ouest du pays que ces vaillants soldats de la paix sont tombés. Selon des sources militaires citées par l’AFP, cette embuscade avait été minutieusement préparée par la rébellion à dominante touarègue à quatre jours de la signature d’un accord de paix.
La Minusma, par le biais de son chef Mongi Hamdi, a vivement condamné cette attaque et a accusé dans un communiqué le mouvement de l’Azawad comme étant l’auteur de cette attaque contre l’armée malienne.
Pour Mongi Hamdi : «La violence doit cesser immédiatement et j’exhorte toutes les parties à démontrer leurs engagements sur le terrain dans le processus qui doit conduire à la signature d’un accord de paix le 15 mai ».
Dans un communiqué le ministère de la défense du Mali a précisé que neuf militaires avaient péri et quatorze autres été blessés dans cette embuscade « tendue par des éléments de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) » à une mission de ravitaillement en provenance de Goundam près de la localité de Tin Telout.
Le responsable d’une ONG de Tombouctou avait auparavant fait état de « huit militaires tués et plusieurs blessés ». « Deux véhicules de l’armée malienne ont été brûlés », alors que les « rebelles ont perdu un véhicule », a précisé cette source sous le couvert de l’anonymat, soulignant que les assaillants étaient repartis avec leurs éventuels blessés ou pertes. Une source militaire au sein de la Minusma à Tombouctou a affirmé que les rebelles, à bord de quatre véhicules, attendaient les militaires maliens qui devaient assurer la relève.
Précisons enfin que cette attaque a été revendiquée par un responsable de la CMA sans pourtant préciser le bilan et qu’elle complique l’accord de paix prévu être signé ce 15 mai avec la partie gouvernementale dans le but de pacifier le nord Mali.
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