«Après avoir examiné attentivement la nouvelle loi sur les ONG, nous en sommes arrivés à la conclusion qu’elle n’était pas conforme au droit de l’UE» a déclaré sans sourciller Frans Timmermans, le vice-président de la Commission européenne le 13 juillet.
Des élus sous la tutelle des oligarques européens
Cette procédure est la reconnaissance officielle, qui certes n’est plus à faire, de la mise sous tutelle européenne des lois nationales. Ce que Marine Le Pen n’a cessé de dénoncer tout-au-long de la campagne présidentielle et que la Hongrie et la Pologne refusent depuis 2015 en matière d’immigration notamment, sans rien avoir négocié, mais avec la soutien de la majeure partie de leurs populations respectives.
Frans Timmermans a estimé que cette loi hongroise portait atteinte à la liberté d’association, à la libre-circulation des capitaux et à la protection de la vie privée. La Commission européenne a donc adressé une mise en demeure à la Hongrie, qui dispose d’un mois pour y répondre. Il s’agit de la première étape de la « procédure d’infraction ».
Aussi ahurissant que cela puisse paraître, les nations sont désormais mises au banc des accusés par une commission de commissaires cooptés parmi des oligarques, sans aucun mandat légitime d’aucune sorte, sans qu’ils n’aient à rendre de compte à personne, sauf à l’Oligarchie. Les membres d’une oligarchie détiennent leur pouvoir uniquement de leur richesse et c’est exactement le type de pouvoir qui est en place en Occident où toute discrimination est interdite, sauf celle de l’argent. L’argent qui est source de domination. Il existe toutefois, les « discriminations positives » qui permettent d’établir des exceptions en matière de discrimination interdite, en fonction des besoins de l’Oligarchie, comme celle qui profite aux étrangers au détriment des autochtones.
L’université hongroise de Georges Soros
Le Premier ministre souverainiste Viktor Orban, visait en particulier Georges Soros à travers la loi mise en cause. L’ONG de Georges Soros a financé avec des fonds étrangers, une université à Budapest. Le pouvoir hongrois avait de bonnes raisons de soupçonner cette université de préparer une révolution colorée pour abattre les autorités légales ainsi que les organisations de Soros l’ont déjà fait en Ukraine et en différents autres pays des anciennes républiques soviétiques. C’est pourquoi les autorités hongroises ont voté une loi pour fermer ladite université, et subséquemment, elles ont fait voter cette nouvelle loi préventive contre les ONG sensées ne vous vouloir que du bien. Cette loi venait en écho à celle votée par la Douma russe contre les ONG financées par des capitaux étrangers.
En effet une loi votée en 2015 permet à la Russie d’interdire les ONG étrangères représentant « une menace aux fondements constitutionnels de la Fédération de Russie, la capacité de défense du pays ou la sécurité du gouvernement, » les-dites ONG peuvent de ce fait « être reconnues indésirable. »
La loi hongroise, pour sa part, fait obligation aux ONG bénéficiant annuellement de plus de 24 000 euros de fonds étrangers de se présenter explicitement comme «organisation bénéficiant de financements étrangers» dans tous les ouvrages et produits de presse qu’elles publient, ainsi que sur leur site internet, au risque de se voir sanctionnées. En cas d’infraction les ONG peuvent être dissoutes.
Invocation des mânes de la bête immonde
Cette procédure d’infraction contre la Hongrie a été lancée suite à une campagne d’affichage visant le milliardaire juif d’origine hongroise, Gorges Soros, accusé par Budapest de s’ingérer dans les affaires du pays en encourageant notamment l’immigration par le biais de financements d’ONG. (Voir photo).
Une campagne intense qui aura tout-de-même durée une semaine dans une atmosphère de polémique orchestrée par l’opposition qui a pour l’occasion ranimé « la bête immonde dont le ventre est toujours fécond », accusant Viktor Orban d’antisémitisme, tout comme Macron avait implicitement accusé son adversaire FN aux présidentielles d’avoir quelque chose à voir avec le massacre d’Oradour-sur-Glane par les Allemands en déroute en 1945.
Quoi qu’il en soit les Hongrois ne se laissent pas impressionner:
le chroniqueur Gyula T. Máté rétorquait sur le site d’opinion PestiSrácok: “Soyons clairs : l’affaire Soros n’a rien à voir avec les Juifs, l’antisémitisme ou le fascisme. L’opposition libérale ment éhontément en utilisant à dessein la peur de la peste brune et l’horreur de l’Holocauste”, et le journal Magyar Idők de renchérir: “Soros tient l’UE par le bout du nez. Bruxelles se plie sans broncher aux desiderata de ce méchant vieillard infiniment violent et riche comme Crésus”.
L’Oligarchie et sa gouvernance des juges
La campagne anti-Soros du gouvernement Orbán, qui prendra officiellement fin ce samedi 15 juillet, a reçu l’appui de Tel-Aviv qui a démenti « les heures le plus sombres » invoquées; en effet le ministère israélien des Affaires étrangères s’était refusé à condamner cette campagne d’affichage, assurant que le milliardaire juif d’origine hongroise «discrédite les gouvernements élus démocratiquement en Israël en finançant des organisations qui diffament l’État juif et lui nient le droit de se défendre». Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou qui est attendu le 18 juillet pour une visite officielle en Hongrie, se trouve d’ailleurs, lui aussi, étrangement, face à une procédure judiciaire… Comme quoi plus personne n’est épargné.
La Knesset prépare d’ailleurs un texte analogue à la loi anti-ONG votée mi-juin par le Parlement hongrois, qui, elle-même semble s’être inspirée de la loi russe. Cette loi israélienne devrait couper les vivres aux associations estampillées Soros si elles venaient à se livrer à des “activités anti-israéliennes”, rapporte Ha’Aretz.
La Russie fait donc des émules en Occident, mais ces émules ont fort à faire face aux gouvernements des juges qui soutiennent l’Oligarchie occidentale. En effet, tout cela n’est pas sans rappeler les procédures de la Cours fédérale de Justice américaine contre Donald Trump, passant par-dessus la volonté de ses millions d’électeurs … La même oligarchie apatride dirigeant tout spécialement l’UE, les procédures judiciaires comme celles qui ont changé le cours des élections présidentielles en France n’en vont plus finir de se multiplier à chaque fois que quiconque s’élèvera contre les intérêts de cette caste de milliardaires qui dirige le monde.
C’est par le biais des lois et des tribunaux que l’Oligarchie impose sa tyrannie et ses marionnettes et par ses tribunaux et ses marionnettes (telles Macron) elle entend imposer le déracinement des peuples et le Grand remplacement en Union européenne, pour faire de peuples de Dieu libres et distincts, un seul peuple d’esclaves.
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Emilie Defresne emiliedefresne@medias-presse.info
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