La résolution adoptée par 448 voix contre 197 et 48 abstentions, listait ce que les institutions européennes qualifient de violations de la démocratie et des droits de l’homme en Hongrie depuis l’arrivée au pouvoir du Fidesz, le parti du Premier ministre Viktor Orbán. Ce dernier est donc accusé par un Parlement européen aux bottes de la pensée unique et du politiquement correct et vendu au mondialisme de porter atteinte aux valeurs fondamentales de l’Union européenne.
L’article 7 est souvent qualifié d' »arme nucléaire » institutionnelle, car il peut mener en fin de course à une suspension des droits de vote au Conseil de l’UE, l’instance où les 28 contribuent à façonner les législations européennes.
En comparaison, les procédures d’infraction que peut lancer la Commission contre des pays violant le droit de l’UE, beaucoup plus courantes, ne peuvent conduire en dernier ressort qu’à des sanctions financières.
Viktor Orbán s’est courageusement défendu, hier mardi 11 septembre, devant le Parlement européen. Il a martelé que son pays ne céderait pas au « chantage ». « Je n’accepterai pas que les forces pro-immigration nous menacent, fassent un chantage et calomnient la Hongrie sur la base de fausses accusations », a lancé le dirigeant ultra-conservateur à l’adresse des parlementaires. Il a ensuite qualifié le débat d' »absurde », lors d’une conférence de presse. « Le présent rapport bafoue l’honneur de la Hongrie et du peuple hongrois. Les décisions hongroises sont prises par les électeurs », a expliqué le premier ministre hongrois, estimant que son pays était puni pour avoir une vision « différente » sur la « nature chrétienne de l’Europe », le « rôle des nations », la « vocation de la famille » ou encore les « questions migratoires ».
Francesca de Villasmundo
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