La machine est lancée et il semble que plus rien ne puisse l’arrêter. Tout a commencé avec l’adoption de la loi légalisant le mariage entre personnes de même sexe. Le gouvernement avait affirmé haut et fort que l’adoption ne serait pas régularisée de si tôt. Histoire d’apaiser un tant soit peu tous ces râleurs descendus dans la rue.
Et pourtant…pourtant, vendredi 18 octobre, alors que les « Sages » – on peut désormais légitimement se demander s’ils le sont – refusaient aux maires la clause de conscience, le tribunal de grande instance de Lille accordait l’adoption plénière de deux enfants par l’ « épouse » de leur mère biologique. Il est fort à craindre que le cas fasse jurisprudence et que nombre de couples de même sexe vont s’engouffrer dans cette brèche pour obtenir des droits sur les enfants de leurs conjoints. Encore quelques mois et c’est la PMA et la GPA qui seront légalisés.
Pour une fois, la justice française s’est montrée redoutablement efficace c ar les deux femmes avaient déposé le dossier il y a deux mois seulement. Une rapidité que saluent les journaux… On aimerait que les tribunaux se montrent aussi zélés quand il s’agit de traiter les abus dont sont victimes les manifestants opposés au mariage gay par exemple…
L’association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) se dit contente de cette décision mais estime que cela ne suffit pas. Ce que veut l’association c’est la reconnaissance, au sein d’une « famille » homoparentale, de la « présomption » de parentalité. En clair, elle exige que la loi nie purement et simplement la réalité et affirme, en dépit du bon sens, qu’au sein d’un couple de même sexe, le partenaire est forcément le parent de l’enfant à naître. Leur a-t-on expliqué que pour donner vie à un petit d’homme, il faut un homme et une femme ? C’est mathématique et les manipulations scientifiques tout comme les élucubrations de minorités déconnectées de la réalité n’y feront rien !
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