Vous trouverez ci-joint le portrait de Georges Bernanos, dont les écrits précieux sont plus que jamais d’actualité.
Difficile de choisir un extrait tant il y a de trésors, donc vous en aurez plusieurs !
» Nous assistons à la naissance d’une civilisation inhumaine qui ne saurait s’établir que grâce à une vaste, à une immense, à une universelle stérilisation des hautes valeurs de la vie.Rivé à lui-même par l’égoïsme, l’individu n’apparaît plus que comme une quantité négligeable.Le progrès n’est plus dans l’homme, il est dans la technique, dans le perfectionnement des méthodes capables de permettre une utilisation chaque jour plus efficace du matériel humain. »Bernanos – La France contre les Robots (1944)
« J’ignore pour qui j’écris, mais je sais pourquoi j’écris.J’écris pour me justifier.Aux yeux de qui ?Aux yeux de l’enfant que je fus. »
et pour les curieux, une très bonne émission à son sujet:
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Voilà tout, vous souhaitant une belle journée !
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En effet, au milieu d’opinions de haut vol, Bernanos s’est lamentablement planté en écrivant son « Les grands cimetières sous la lune » où sa méconnaissance de l’Espagne et du soulèvement franquiste ont fait le plus grand mal aux Espagnols libérés de la Terreur rouge. Bernanos a contribué à justifier l’innommable blocus et embargo que l’Espagne subit de la part des « démocraties » jusqu’en 1953. Date à laquelle des gringos décidèrent d’enrôler Franco dans la guerre froide en installant leurs bases militaires. Pour un adversaire de la gauche, cela fait tâche.
Sacré Nonos !!!