« L’Autriche, c’est ce qui reste. » C’est par ces mots cinglants que Clémenceau aurait salué en 1919 lors des négociations du traité de Saint-Germain en Laye, la naissance de la petite République d’Autriche prenant la succession de l’immense Empire austro-hongrois. … Ce dur jugement issu des négociations pour le traité de paix révèle le caractère paradoxal de ce petit pays du cœur de l’Europe, qui à travers une dynastie, les Habsbourg, a porté un empire où le soleil ne se couchait jamais et qui se cache en effet aujourd’hui sous les traits d’une placide république… L’Autriche, « ce qui reste » ? mais quels restes…
Synthèse complète loin des clichés, histoire d’un pays « phare » de l’Europe, un sommaire sobre pour des pages passionnées :
- Aux origines de l’Autriche 996-1493
- La maison d’Autriche 1493-1815
- De l’empire d’Autriche à la double monarchie 1815-1918
- Ce qui reste de l’Autriche
- Mort et résurrection 1938-années 2000…
Point d’équilibre diplomatique et objet de terribles convoitises, l’Autriche joua un rôle crucial dans le déclenchement des grands conflits du monde contemporain : Première, puis Seconde Guerre mondiale. Elle attire et fascine, grâce à son extraordinaire richesse culturelle et à sa place inégalée dans le monde des arts, de la musique à la littérature. De superbes clichés pour une réalité bien méconnue. L’Autriche, indissociable des Habsbourg n’est pourtant pas née avec eux, qui n’ont à l’origine rien d’autrichien. L’Autriche, elle-même pendant des siècles, reste parfaitement insaisissable car il n’existe pas à proprement parler, d’Etat autrichien, mais un archiduché, un empire qui l’englobe et le dépasse, des couronnes que ses souverains portent mais avec d’autres titres et pour d’autres pays.
Aux portes de l’Allemagne, au coeur de l’Europe centrale, à la croisée des chemins entre la culture germanique, les mondes slave et latin et les influences orientales, l’Autriche est une énigme de plusieurs siècles, presque un millénaire, qui n’en finit pas d’être posée, jusque dans les ultimes rebondissements de sa vie politique au début du XXIème siècle.
L’Autriche a vécu clarté et ténèbres, guerres et paix, grandeur et décadence. Et réussit ce tour de force qui consiste à faire vivre aujourd’hui envers et contre tout le meilleur de son passé tout en regardant vers l’avenir, sans que celui-ci donne l’impression de devoir être le fruit douloureux de ruptures et d’arrachements. C’est peut-être dans cette synthèse qui parait bien inaccessible à nous autres français que réside le secret du bonheur de l’Autriche.
Hélène de Lauzun, ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, major de l’agrégation d’histoire, docteur en histoire contemporaine, est spécialiste de l’histoire de l’Autriche. Elle s’intéresse spécifiquement aux relations entre la France et l’Autriche, sujet de sa thèse, et à la culture de l’ancienne Double monarchie. Par ailleurs, elle pratique à un niveau professionnel la valse viennoise, en tant que présidente du Bal des Parisiennes, le bal viennois de Paris.
Une Histoire de l’Autriche, de Hélène de Lauzun, Editions Perrin, 354 pages, 24 €
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La dette est mère de l’ignominie
Comme un chien qui retourne à ce qu’il a vomi, Ainsi est un insensé qui revient à sa folie.
Proverbes 26:11
Les Espagnols doivent entamer une seconde « Reconquista » et chasser les musulmans de chez eux ou les éradiquer totalement.
Rendre la cathédrale de Cordoue aux musulmans ? Où cela finira t-il ? Pourquoi ne pas remettre le royaume aux mains des mahométans et prononcé une condamnation envers tous ceux qui ont participé à la Reconquista. Il est temps de former un bataillon » Charles Martel » pou renvoyer à la mer ces sarrasins, assassins.
Malgré l’acte sacrilège et immonde de Jean-Paul II qui avait osé embrasser le Coran –ce qui était un signe d’apostasie publique – et l’œcuménisme délirant des modernistes il semble que l’évêque du lieu a une bonne réaction. Il faut le souligner. Si cette bonne réaction pouvait lui ouvrir les yeux sur la vraie nature de l’œcuménisme qui mène à l’apostasie.
La cession probable de la cathédrale de Cordoue aux musulmans se situe parfaitement dans la logique du « syncrétisme religieux », de « l’unité dans la diversité » où veulent nous conduire les dirigeants apostats de l’Église actuelle, ces diviseurs et destructeurs avérés!…
Ils procèdent souvent par des improvisations en apparence plutôt insignifiantes mais qui cachent des réformes insidieuses et significatives: on change la formulation du « Je vous salue Marie »: « comblée de grâce », c’est gentil, mais ce n’est pas « Gratiæ plena », « pleine de Grâces » à distribuer…, on retire de la pratique les « amen » et plus souvent encore les « ainsi soit-il! », ce qui par ailleurs exprime un vœu plus fort qu’un simple acquiescement exprimé dans « amen ». On modifie délibérément les textes sacrés par des traductions insidieuses et hétérodoxes…
Ainsi, l’on s’achemine petit à petit vers l’apostasie, d’où l’absence de scrupule à céder une cathédrale ou une église à un usage profane ou à un culte non-catholique…
Ce n’est pas par hasard, que jadis, l’Église proscrivait toute improvisation quelle qu’elle soit.
Cette église a toujours été une église : c’était l’église Saint Vincent avant que les musulmans la détournent de son usage cultuel chrétien.
Inacceptable!
Encore une provocation des musulmans nostalgiques de « l’Islam conquérant ». La chrétienté n’a fait que reprendre son dû lors de la Reconquista puisque cet édifice avait été érigé sur les ruines résultant de la destruction par les musulmans de l’église Saint Vincent.
Prions pour que l’évêque de Cordoue soit entendu et que le gouvernement Espagnol ne se prête pas à cette ignominie.
Une nouvelle fois, cette triste affaire confirme bien que les agressions provocatrices sont bien le fait de l’Islam et de ses adeptes, il faut donc enfin que les dirigeants cessent de condamner pour « islamophobie » ceux qui ne font que se défendre contre les musulmans, mais au contraire prennent les mesures qui s’imposent contre les envahisseurs.
Rassurez-vous. Un jugement du Tribunal a rejeté la demande des musulmans il y a six mois. En revanche je ne sais pas si une autre action juridique a été intentée.