Hillary Clinton aurait-elle des visées sur le poste présidentiel ? La candidate malheureuse des présidentielles de 2016 avait fait profil bas ces derniers temps, contrairement à Obama qui est officiellement en lice comme champion de Biden, et fait vigoureusement campagne pour lui, comme s’il s’agissait de sa propre élection.
Mais voilà qu’une découverte fait soudainement planer le doute sur ce calme trompeur : un site web en construction annonçant un duo présidentiel inédit pour 2020 : Hillary Clinton et Kamala Harris.
Joe Biden est, il est vrai, empêtré dans les scandales gravissimes de son fils Hunter, qui ont fini par remonter à la surface et éclaboussent toute la famille Biden. Ils feront très prochainement l’objet d’une investigation en règle. Il s’agit de 30 ans de corruption impliquant la Chine et traversant l’époque où Joe Biden était vice-président d’Obama, qui le rendent éminemment vulnérable au chantage s’il devient Président. Mais aussi de scandales de pédophilie impliquant personnellement son fils, de réseaux de traffic humain, de toxicomanie, le tout documenté par une flopée de photos et vidéos compromettantes se trouvant dans le disque dur de l’ordinateur de Hunter, saisi par le FBI, et dont certaines ont fuité.
Pour paraphraser Donald Trump, il y avait eu en 2016 le laptop d’Anthony Weiner qui avait coûté à “crooked Hillary” son élection, et il y a en 2020 celui de Hunter Biden qui risque fort de porter un coup mortel aux chances de “sleepy Joe”.
Un petit questionnement malgré tout, car le lancement de la construction du site remonte à la mi-août, époque à laquelle les risques d’éventuels démêlés de Joe Biden avec la justice n’étaient pas pires que ceux pesant sur Hillary Clinton pour ses propres turpitudes et celles de sa Fondation Clinton. Caressait-elle un rêve fou ou savait-elle des choses que nous ne savons pas ?
C’était avant-hier l’anniversaire de Kamala Harris, la candidate démocrate à la vice-présidence. Elle l’avait annoncé sur son compte Twitter officiel, en demandant à ses abonnés de lui présenter leurs voeux, avec une vidéo d’accompagnement d’un goût assez tapageur, la représentant radieuse, voire euphorique, sous une pluie de confettis et de ballons.
C’est là que survint ce qui fut qualifié dans la presse américaine de “baiser mortel de Hillary Clinton” , à l’occasion de ses souhaits présentés à la candidate démocrate. Hillary avait collé dans son tweet un poster avec la photo de la candidate Harris, accompagné du texte suivant : “Dans deux semaines, nous pourrons appeler cette “birthday girl” : Madame la vice-présidente.”
[Birthday girl n’a pas vraiment d’équivalent en français. C’est quelque chose entre “la jeune personne dont c’est l’anniversaire” et “la petite princesse qui fête son anniversaire”]
Une internaute s’insurgea: “Quelqu’un se souvient-il qu’Hillary Clinton avait déjà fait le coup une fois, à propos d’elle-même et de sa propre campagne ? Elle vient à présent d’asséner le coup de grâce aux chances de Kamala. N’a-t-elle donc rien appris du passé ?”
Une autre blogueuse, dans un tweet intitulé “La malédiction des voeux d’anniversaire”, estimait que Hillary essayait perfidement de faire de l’ombre à Joe Biden en se mettant en avant. Dans le fameux tweet de cette dernière en 2016, qui appelait ses propres fans à lui présenter leurs voeux, elle avait affiché sa photo de fillette, avec une mièvrerie mêlée de calcul, pour attendrir les coeurs et lui gagner des voix. Le texte disait :
“Souhaitez un bon anniversaire à la future présidente”. On connait la suite.
Un troisième internaute s’exclamait : “C’est incroyable! Après s’être disqualifiée elle-même, Hillary est en train de ficher le mauvais oeil au duo BidenHarris2020. De sang-froid.”
L’ambition sans limite de la candidate démocrate de 2016 est bien connue du grand public. Certains se souviennent de l’édition spéciale du magazine Newsweek du 8 novembre 2016, avec sa photo en couverture en “Madame la Présidente”.
Ce numéro avait été vite bloqué et sa circulation arrêtée après la victoire surprise de Donald Trump.
Joe Biden n’est très probablement que le cheval de bataille, ou de Troie, permettant à Kamala Harris d’accéder au pouvoir. Il représente l’ancienne Amérique démocrate, celle qui pouvait flirter avec le progressisme sans s’y attraper les pattes. Celle qui n’était pas encore tombée dans les filets du communisme, même si l’alerte avait été chaude dans les années 30 et 40. L’allure rassurante de vieux gentleman de Joe Biden était aussi plus à même de séduire un certain électorat qu’une Kamala Harris, qui n’avait que sa condition de représentante de la gent féministe et sa couleur de peau “politiquement correcte” pour plaider en sa faveur et faire oublier ses forfaits. C’était en effet elle qui avait fabriqué une vidéo-montage en juin 2019, pour discréditer le candidat de Trump pour un poste de juge à la Cour Suprême, Brett Kavanaugh. Elle avait également organisé une levée de fonds et financé de ses propres deniers la sortie de tôle des émeutiers arrêtés au cours des troubles civils sanglants du mois de juin et juillet derniers.
Si le duo Biden-Harris devait être porté au pouvoir, que Dieu protège l’Amérique. Mais si Clinton arrivait à se faufiler pour ravir sa place à Biden, alors que Dieu protège doublement l’Amérique.
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