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Hervé Mariton se voit déjà Premier ministre – Encore un qui ne doute de rien…

Hervé Mariton, souvenez-vous, c’était la vedette UMP de la Manif pour Tous. Son engagement auprès de Frigide Barjot lui avait valu une médiatisation inespérée. Car ce très éphémère ministre de l’Outre-Mer, pendant moins de cinquante jours sous Villepin en 2007 était retombé aussi vite dans l’ombre qu’il en était sorti.

Or, depuis la loi Taubira, Hervé Mariton se voit un destin national. En juin 2014, il avait annoncé sa candidature à la présidence de l’UMP et a récolté 6,3 % des voix lors de l’élection du 29 novembre 2014 qui a ramené Sarkozy à la tête du parti.

Cela ne l’a nullement découragé et, en ce mois de septembre 2015, voilà Hervé Mariton candidat à la primaire à droite pour la présidentielle de 2017.

Au Figaro, il expliquait sans rire : « Si, au minimum, je réitère mon score lors de l’élection à la présidence de l’UMP et que, quelques mois plus tard, je suis nommé Premier ministre, je ne me plaindrai pas.« 

En attendant ce fabuleux destin, Hervé Mariton a critiqué la volonté de François Fillon de faire « sauter » le « tabou » des statistiques ethniques. « Je suis défavorable aux statistiques ethniques. Je trouve que ce n’est pas conforme à ce que je connais de François Fillon. Et c’est ça un peu qui me trouble dans le débat politique en France: des hommes qui, ordinairement, sont capables de dire des choses très sensées et très raisonnables, à un moment, probablement pour booster une campagne, faire quelque chose de plus choc, il faut quelque chose de transgressif et donc on nous parle de statistiques ethniques« , a déclaré Hervé Mariton sur France Inter.

« Dans la vision que j’ai de la France, je pense que ça ne peut pas fonctionner. Mon père était Dauphinois, ma mère était Juive pied noir. Alors je suis quoi ? Berbère judéisé ? Juif berberisé? Dauphinois ? Je remplis quelle case ? Je ne sais pas. Et si la volonté en France – car c’est notre modèle et je n’y renonce pas – c’est l’intégration, l’assimilation, alors j’ai envie de poser des exigences, je la pose jusqu’au droit du sang. Mais je n’ai pas envie de catégoriser les Français sur le plan ethnique« , a ajouté le député de la Drôme.

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