Une « chance pour la France » tente d’égorger un « pro-migrant »
Mohamed Kamel, 33 ans, est accusé d’avoir grièvement blessé avec un cutter le septuagénaire, le 17 mars 2021 dans les rues de Montpellier. Sans raison apparente. Si ce n’est qu’il avait été éconduit de la préfecture où il voulait renouveler son titre de séjour.
Le procès de Mohamed Kamel s’ouvre ce lundi 5 décembre devant la cour d’assises de l’Hérault. Ce Montpelliérain de 33 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour une tentative de meurtre en récidive.
À la barre des assises de l’Hérault, le docteur Pénochet, psychiatre, livre une analyse éclairante de l’acte extrêmement violent commis par l’accusé. Ce dernier, vingt minutes avant l’attaque au cutter, avait été éconduit de la préfecture pour le renouvellement de son titre de séjour parce qu’il n’avait pas pris rendez-vous.
« La question du mobile est importante pour la victime et les jurés, on lit le journal, on se dit que c’est l’acte d’un fou… » demande l’avocat général Damien Kincher.
« Il a une dimension de grenade dégoupillée. C’est une réponse aveugle et rageuse sur une victime bouc émissaire désignée par hasard, en fait, ça aurait pu tomber sur n’importe qui… » répond l’expert. « Ce n’est pas un acte absurde, il a subi une frustration à la préfecture, il rend cette frustration mais pas comme dans la cour d’école à la maternelle, avec un cutter et un acte extrêmement violent. C’est une impulsivité qui tombe gratuitement avec ce sentiment de colère et de frustration qui existe en lui. Il y a une impulsivité pratiquement incontrôlable ».
Mohamed Kamel, 33 ans, survêtement noir, blanc et bleu, évoque les faits au tout début du procès. Il conteste la tentative de meurtre au cutter contre le metteur en scène Alain Françon, sans raison, dans les rues de Montpellier : « Je m’excuse par rapport à la victime, j’avais pas l’intention de le tuer, j’avais juste l’intention de le blesser » lance-t-il d’une voix peu audible.
Une chance pour ce metteur en scène « pro-migrants » que « cette chance pour la France » frustrée par le refus de la préfecture avait seulement « juste l’intention de le blesser » (sic).
Source : Midi Libre
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