Tout le monde connaît l’histoire du fou qui se tape sur la tête avec un marteau et affirme que cela fait du bien quand cela s’arrête. N’y a-t-il pas là une parabole qui s’appliquerait volontiers au gouvernement. ?
Le conseil des ministres a décidé de serrer la vis pour réduire l’an prochain le déficit de la Sécurité Sociale. Il annonce 3,2 milliards d’économies à faire. Entre autres il a pris une décision inédite dans notre histoire de la santé. Qu’on en juge !
L’hépatite virale C a infecté en France près de 800.000 personnes. 5.000 nouveaux cas sont détectés chaque année. Un énorme enjeu de santé publique. Or pour soigner cette maladie, un nouveau médicament a été mis au point par le laboratoire Gillead. Cet antivirus appelé Sovaldi coûte actuellement 56.000 euros pour trois mois de traitement par malade. Astronomique ! En 2014 était prévue une enveloppe budgétaire de 450 millions d’euros. Les dépenses pourraient atteindre un milliard en 2015. Pour faire baisser la facture, le ministre de la santé Marisol Touraine voudrait obtenir des ristournes du labo à partir de 750 millions, ce qui est loin d’être acquis.
Une solution simple n’est pas envisagée, bien au contraire. Elle consiste à faire de la prévention de la maladie pour éviter la contagion. Or l’hépatite C est transmise essentiellement par les toxicomanes; et les rapports homosexuels masculins arrivent aussi en bonne position dans le tableau. Voyons alors ce que fait le gouvernement ? Il encourage la toxicomanie avec les salles de shoot qui par « effet passerelle » amènent le drogué du cannabis aux drogues dures injectables. En ce qui concerne la promotion de l’homosexualité, elle est devenue prioritaire ; ce qui se constate avec le mariage Taubira et la diffusion du gender poussant dans ce sens. À ce sujet un site internet est édifiant. Hépatites infos service explique en détail les contagions chez les gays (« pénétrations multiples », « jeux sexuels », « objets »). Les photos qui sont jointes ont de quoi faire dresser les cheveux sur la tête. La politique « sociétale » du gouvernement est ainsi arrivée à faire doubler en un an les dépenses pour le Sovaldi. Sans compter le sida.
Ainsi le gouvernement encourage la diffusion de l’hépatite C de même que le fou se tape lui-même sur la tête. Mais la différence tient au fait que le fou en souffre. Le gouvernement lui, préfère que la douleur du marteau fasse du mal aux autres. En pratique nous, les cochons de contribuables qui dans tous les cas payons l’addition.
Dr Jean-Pierre Dickès
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !