L’organisation d’une cérémonie religieuse juive d’Hanouca dans les salons de l’Elysée en présence de Macron a fait beaucoup jaser.
En contradiction avec leur fameuse laïcité
Même Yonathan Arfi, président du CRIF, et qui a assisté à cette cérémonie, a déclaré vendredi au micro de Sud Radio que c’était « une erreur » et que cela « n’aurait pas dû se produire ». « L’Élysée n’est pas l’endroit pour allumer une bougie de Hanoukka parce que l’ADN républicain est de rester à l’écart de tout ce qui est religieux », a ajouté Arfi. Même attitude du côté de la LICRA qui a déploré que « l’État déroge au principe de laïcité et le dévoie, au siège même de la présidence de la République française, par un geste symbolique qui s’inscrit dans l’exercice d’un culte, qui ne relève que de la sphère privée ». CRIF et LICRA craignent-ils un retour de manivelle en constatant que la république en fait beaucoup trop et que cela risque d’entrainer un effet contraire à celui escompté par Macron coupé du peuple ?
Quant à Pierre Henriet, député du parti Renaissance de Macron, il « condamne fermement cette tentative de préférence religieuse », ajoutant : « Par cet acte, Emmanuel Macron rompt avec son rôle de garant de la neutralité de l’État. »
Soutien de Borne et Darmanin
Bien sûr, Élisabeth Borne a pris la défense d’Emmanuel Macron, présentant cette cérémonie religieuse juive à l’Elysée comme un « signal » de « soutien » face à « la montée de l’antisémitisme ».
Message identique du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin : « Je trouve ça tout à fait normal qu’il se mette aux côtés des compatriotes juifs ».
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