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Le secrétaire général des Nations Unies sur l’Agenda 2030 : « Beaucoup font marche arrière »

le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres au sommet des ODD, septembre 2023
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres au sommet des ODD, septembre 2023

Le 17 septembre 2023, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres a fait le point sur l’Agenda 2030 avec un constat qui le peine : c’est le déclin des aspirations mondialistes. « Alors que nous nous réunissons ce week-end, les objectifs sont menacés. »

Les Objectifs de développement durable (ODD) adoptés il y a huit ans par les Etats du monde entier ne sont pas en bonne voie

Lors de l’ouverture du Sommet des ODD au siège de l’ONU à New York, lundi dernier, lundi le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a exprimé sa crainte concernant l’Agenda 2030 : les Objectifs de développement durable (ODD) adoptés il y a huit ans par les Etats du monde entier « ne sont pas en bonne voie et ont besoin d’un plan de sauvetage mondial », a-t-il plaidé. Ces mots résonnent comme une symphonie de défaite, sonnant le glas des aspirations mondialistes.

Les mondialistes de l’ONU affluent à New York City pour des pourparlers de crise alors que les « progrès » sur les objectifs de développement durable régressent. Lundi 17 septembre, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et un groupe de mondialistes se sont retrouvés pour élaborer un « plan », car, franchement, leur ancien plan ne semble pas très bien fonctionner.

Cet événement biennal a lieu à mi-chemin de l’Agenda 2030, qui a officiellement débuté le 1er janvier 2016. Selon un communiqué de synthèse publié sur le site Internet de l’organisation :

« Mais l’Agenda est une promesse, pas une garantie. À mi-chemin, la promesse est gravement menacée. Pour la première fois depuis des décennies, les progrès du développement régressent… »

Dans son discours prononcé devant les participants, Guterres a souligné : « Aujourd’hui, seuls 15 % des objectifs sont sur la bonne voie, beaucoup vont dans la direction opposée », et a appelé à un « plan de sauvetage mondial » pour ramener les objectifs de développement durable loin de l’abîme de l’incertitude.

Aujourd’hui, seuls 15 % des objectifs sont sur la bonne voie, beaucoup vont dans la direction opposée

Avant l’événement, Guterres avait accordé un entretien à Mita Hosali, directrice adjointe de l’agence de presse des Nations Unies. Hosali a commencé par ces mots :

« Nous parlons ici, à l’aube de la 78e session de l’Assemblée générale, où un nombre record de dirigeants mondiaux est attendu, mais parmi les P5, un seul chef d’État… Qu’est-ce que cela dit de l’ONU en tant que centre de diplomatie, à une époque où il y a des crises sur tant de fronts ? (Le P5 fait référence aux « cinq nations permanentes » qui détiennent des sièges permanents au Conseil de sécurité, établi par la Charte en 1945.) »

Il n’est pas nécessaire d’être un génie pour trouver la réponse à la question de Hosali : clairement, « l’ONU en tant que le centre de la diplomatie » est une perspective qui s’estompe rapidement, ainsi que la mise en place de l’Agenda 2030 et des objectifs de développement durable. Le seul chef d’Etat parmi ces « leaders mondiaux » ? L’incroyable Joe Biden, c’est pourquoi personne d’autre n’a jugé bon de participer ! Alors, les autres « dirigeants mondiaux » sont-ils de véritables chefs d’État ? Ou ne sont-ils que des marionnettes bureaucratiques ? Guterres a répondu à Hosali avec agitation (peut-être trop sur la défensive), notant « avant tout » que le sommet n’est « pas une parade de vanité » … pourtant c’est exactement ce que semble être le sommet de l’ONU.

La Grande-Bretagne elle-même fait marche arrière

Ces « dirigeants » ne sont, pour nombre d’entre eux, pas élus, mais se rassemblent à New York à leurs propres frais pour prétendre être des décideurs politiques et des dignitaires politiques légitimes. Et, par ailleurs, le seul véritable chef d’État parmi le P5 ayant participé à ce sommet « très important » est Joe Biden, qui est en train de devenir un boulet pour son camp. Que c’est embarrassant. Pour reprendre la citation initiale au début de cet article, Guterres déclare ensuite que « malheureusement » à l’heure actuelle, les objectifs de développement durable « ne vont pas dans la bonne direction ».

Un exemple parmi d’autres : le premier ministre britannique Rishi Sunak, rattrapé par le réel, annonce son intention de revenir sur certains objectifs « climatiques ».

Auprès des électeurs, le « zero emission nette », et ces immenses sacrifices demandés aux populations confrontés à l’inflation et la paupérisation, ne fait plus recettes !

Francesca de Villasmundo

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