Cette mesure qui aurait du exiger normalement un vote à l’unanimité, a, à titre exceptionnel, été votée à la majorité qualifiée seulement, tant les divisions sont vives entre les anciennes républiques de l’Union soviétique et les pays sous domination atlantique depuis 1945. Cette décision s’impose néanmoins juridiquement à tous les États membres de l’UE, y compris aux opposants.

Il faudra observer si ceux-ci tiennent le choc face aux pressions énormes qui vont être déployées pour les faire céder. Il est possible que la méthode des révolutions de couleur qui a si bien fonctionné pour renverser le pouvoir dans les anciennes républiques soviétiques et les faire adhérer à l’OTAN, soit de nouveau activée.

En attendant, l’opposition acharnée de Prague, Budapest, Bratislava et Bucarest, devrait s’inviter au sommet d’urgence des chefs d’État ou de gouvernement européens, convoqué pour mercredi soir à Bruxelles. On voit que la préoccupation des Pays atlantistes n’est pas la préservation de leurs populations, mais plutôt l’implantation de hordes immigrées destinées à les supplanter. Il est donc fort peu probable que la fermeture des frontières demandée par les pays de l’Est ait quelque chance d’aboutir.

Les 28 États membres de l’Union européenne avaient déjà peiné à s’accorder sur la répartition de 40.000 réfugiés proposée par la Commission européenne en mai dernier. La mesure avait seulement été entérinée la semaine dernière après d’âpres négociations.

L’ONU brasseur de peuples et tombeau de l’Europe

La porte-parole du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Melissa Fleming a fait pression sur l’UE:

« Il est essentiel que les 120’000 places supplémentaires soient approuvées au-delà des 40 000 déjà acceptées. Des centres de réception adéquats doivent être créés immédiatement en Grèce et les capacités de ceux qui existent en Italie élargies », a-t-elle précisé.

L’ONU complètement incapable de remplir sa mission qui était de prévenir ou résorber les absurdes conflits d’Irak et de Syrie générés par les ambitions des USA et de ses divers alliés occidentaux et arabes, n’est bonne qu’à activer le remplacement de la population européenne de souche chrétienne, par des hordes musulmanes. Les guerres du Moyen-Orient jouant le rôle et le prétexte de la déferlante migratoire.

Zagreb, dés l’annonce de la fermeture de la frontière serbo-hongroise a appelé les hordes d’immigrés à emprunter ses frontières, alors qu’aujourd’hui Deutsche Bahn, la compagnie de chemins de fer allemande, a annoncé qu’elle suspend ses lignes avec l’Autriche et la Hongrie jusqu’au 4 octobre, et que depuis lundi soir la Slovénie a fermé sa frontière. 

Le rôle de rabatteur de la Croatie

Le choix irresponsable de Zagreb (Croatie, hors UE) d’ouvrir ses frontières à ces hordes incontrôlées, dimanche, alors que Budapest les fermait, a pour conséquence un renouvellement d’appel d’air en direction des pays de l’Union européenne. Si à son tour Zagreb débordée refoule une partie de ces «migrants», ceux-ci pourraient passer par la Bosnie-Herzégovine, là où la frontière n’est pas bloquée non plus. Ces hordes musulmanes bénéficieraient ainsi des nombreux réseaux d’entraide -et de camps d’entrainement- islamistes implantés en Bosnie-Herzégovine depuis les années 1990 avec l’aide de l’OTAN, de l’Union européenne et de l’ONU.

Depuis la fermeture de la frontière de la Hongrie avec la Serbie, la Croatie joue le rôle de bons offices de la submersion migratoire promue par l’ONU. Le Premier ministre croate Zoran Milanovic a exhorté mardi la Serbie à recommencer à acheminer de force les migrants vers la Hongrie et de les orienter également vers la Roumanie sans tenir compte du fait que cette frontière qui sépare la Roumanie de la Hongrie est également bouclée par les autorités hongroises. La Croatie est submergée par l’arrivée de plus de 35 000 réfugiés depuis six jours, ce qu’elle a bien cherché en clamant qu’elle était prête à accueillir tous les immigrés qui voudraient bien emprunter son passage. Ceci, alors qu’elle sait très bien que ceux-ci ne font que passer chez elle.

Pour mettre la pression sur la Serbie, Zagreb a interdit mardi l’accès des poids-lourds en provenance de la Serbie sur son territoire par le poste-frontière de Bajakovo, le seul encore ouvert entre les deux pays.