Loin de prendre des mesures pour fermer les frontières de l’Union, les 28 États membres ont adopté mardi à une large majorité, la répartition en Europe de 120’000 réfugiés. Mais ce n’est que la mise en bouche pour la suite, ces 120 000 ne concernant qu’une petite part de la masse qui s’est déjà abattue sur l’Union…
Le ministre tchèque de l’Intérieur Milan Chovanec a précisé sur Twitter que son pays ainsi que la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie avaient voté contre les quotas. La Finlande, s’étant courageusement abstenue. Mais le représentant de la République française, est-il besoin de préciser ? A voté pour avec enthousiasme.
L’Union européenne divisée
Cette mesure qui aurait du exiger normalement un vote à l’unanimité, a, à titre exceptionnel, été votée à la majorité qualifiée seulement, tant les divisions sont vives entre les anciennes républiques de l’Union soviétique et les pays sous domination atlantique depuis 1945. Cette décision s’impose néanmoins juridiquement à tous les États membres de l’UE, y compris aux opposants.
Il faudra observer si ceux-ci tiennent le choc face aux pressions énormes qui vont être déployées pour les faire céder. Il est possible que la méthode des révolutions de couleur qui a si bien fonctionné pour renverser le pouvoir dans les anciennes républiques soviétiques et les faire adhérer à l’OTAN, soit de nouveau activée.
En attendant, l’opposition acharnée de Prague, Budapest, Bratislava et Bucarest, devrait s’inviter au sommet d’urgence des chefs d’État ou de gouvernement européens, convoqué pour mercredi soir à Bruxelles. On voit que la préoccupation des Pays atlantistes n’est pas la préservation de leurs populations, mais plutôt l’implantation de hordes immigrées destinées à les supplanter. Il est donc fort peu probable que la fermeture des frontières demandée par les pays de l’Est ait quelque chance d’aboutir.
Les 28 États membres de l’Union européenne avaient déjà peiné à s’accorder sur la répartition de 40.000 réfugiés proposée par la Commission européenne en mai dernier. La mesure avait seulement été entérinée la semaine dernière après d’âpres négociations.
L’ONU brasseur de peuples et tombeau de l’Europe
La porte-parole du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Melissa Fleming a fait pression sur l’UE:
« Il est essentiel que les 120’000 places supplémentaires soient approuvées au-delà des 40 000 déjà acceptées. Des centres de réception adéquats doivent être créés immédiatement en Grèce et les capacités de ceux qui existent en Italie élargies », a-t-elle précisé.
L’ONU complètement incapable de remplir sa mission qui était de prévenir ou résorber les absurdes conflits d’Irak et de Syrie générés par les ambitions des USA et de ses divers alliés occidentaux et arabes, n’est bonne qu’à activer le remplacement de la population européenne de souche chrétienne, par des hordes musulmanes. Les guerres du Moyen-Orient jouant le rôle et le prétexte de la déferlante migratoire.
Zagreb, dés l’annonce de la fermeture de la frontière serbo-hongroise a appelé les hordes d’immigrés à emprunter ses frontières, alors qu’aujourd’hui Deutsche Bahn, la compagnie de chemins de fer allemande, a annoncé qu’elle suspend ses lignes avec l’Autriche et la Hongrie jusqu’au 4 octobre, et que depuis lundi soir la Slovénie a fermé sa frontière.
Le rôle de rabatteur de la Croatie
Le choix irresponsable de Zagreb (Croatie, hors UE) d’ouvrir ses frontières à ces hordes incontrôlées, dimanche, alors que Budapest les fermait, a pour conséquence un renouvellement d’appel d’air en direction des pays de l’Union européenne. Si à son tour Zagreb débordée refoule une partie de ces «migrants», ceux-ci pourraient passer par la Bosnie-Herzégovine, là où la frontière n’est pas bloquée non plus. Ces hordes musulmanes bénéficieraient ainsi des nombreux réseaux d’entraide -et de camps d’entrainement- islamistes implantés en Bosnie-Herzégovine depuis les années 1990 avec l’aide de l’OTAN, de l’Union européenne et de l’ONU.
Depuis la fermeture de la frontière de la Hongrie avec la Serbie, la Croatie joue le rôle de bons offices de la submersion migratoire promue par l’ONU. Le Premier ministre croate Zoran Milanovic a exhorté mardi la Serbie à recommencer à acheminer de force les migrants vers la Hongrie et de les orienter également vers la Roumanie sans tenir compte du fait que cette frontière qui sépare la Roumanie de la Hongrie est également bouclée par les autorités hongroises. La Croatie est submergée par l’arrivée de plus de 35 000 réfugiés depuis six jours, ce qu’elle a bien cherché en clamant qu’elle était prête à accueillir tous les immigrés qui voudraient bien emprunter son passage. Ceci, alors qu’elle sait très bien que ceux-ci ne font que passer chez elle.
Pour mettre la pression sur la Serbie, Zagreb a interdit mardi l’accès des poids-lourds en provenance de la Serbie sur son territoire par le poste-frontière de Bajakovo, le seul encore ouvert entre les deux pays.
Submergée par l’afflux ininterrompu de migrants, la Slovénie a complètement fermé l’accès sur son territoire aux voitures venant de Croatie, rapporte la télévision hongroise M1: « La Slovénie a fermé sa frontière pour les voitures et les piétons. «
Selon le correspondant de la chaine, il y a une multitude de réfugiés à la frontière croato-slovène. Ils attendent l’ouverture d’un point de passage, mais la police slovène déployée le long de la frontière ne les laisse pas entrer.
la Hongrie a barricadé sa frontières avec la Serbie le 15 septembre, depuis l’essentiel du flot d’immigrants s’est dirigé de la Serbie vers la Croatie d’où ils essaient de pénétrer en Slovénie ou en Hongrie en contournant le tronçon gardé de la frontière.
La Grèce immigrationniste
Dans ce contexte la réélection d’Alexis Tsipras à la tête de la Grèce est une bien mauvaise nouvelle, parce que la Grèce est le principale point de passage de la Turquie vers l’Union. Or le parti Syriza est un parti d’extrême gauche immigrationniste. Athènes a d’autant moins de raison de s’inquiéter de l’afflux des bateaux remplis d’immigrants que ceux-ci poursuivent leur chemin vers l’Europe de l’Ouest.
Ceci n’empêche pas que de violents heurts aient opposé les migrants aujourd’hui à la frontière gréco-turque, ni que la Grèce ne sache plus quoi faire de ses milliers de migrants.
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