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Géorgie : clap de fin de la propagande lgbtqi+

Géorgie : loi contre la propagande Lgbtqi+
Géorgie : loi contre la propagande Lgbtqi+

En Géorgie, une loi limitant la propagande arc-en-ciel, vient d’être approuvée. La législation, adoptée mardi par le Parlement géorgien et soutenue par le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, vise à protéger les « valeurs familiales ».

Le parlement géorgien a adopté la loi sur « les valeurs familiales et la protection des mineurs » qui limite la propagande lgbtqi+

Le 17 septembre dernier, le parlement géorgien, en troisième et dernière lecture, a adopté la loi sur « les valeurs familiales et la protection des mineurs » qui interdit la « propagande LGBTI, les opérations de changement de sexe, et réitère l’interdiction existante du mariage des duos d’invertis et l’adoption de mineurs par ces derniers.

La loi fournit une base juridique aux autorités pour interdire les événements tels la Gay Pride et les expositions publiques du drapeau arc-en-ciel LGBT, la représentation des relations homosexuelles dans les médias et dans les écoles, et pour permettre la censure des films et des livres fortement marqués par l’idéologie homosexualiste.

Les dirigeants du parti au pouvoir, le Rêve Géorgien, estiment que cette mesure est nécessaire pour préserver les normes morales traditionnelles en Géorgie, où l’Église orthodoxe, profondément conservatrice, est très influente.

L’Union Européenne crie à la stigmatisation des « personnes LGBT+ »

Lors d’un vote boycotté par l’opposition, les députés du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, ont voté par 84 voix sur 150 députés en faveur de la loi, qui, selon Bruxelles, porte atteinte aux droits fondamentaux des Géorgiens et à la voie européenne de Tbilissi.

Les partis d’opposition sont pourtant divisés sur la question et tentent d’éviter de perdre des voix potentielles auprès des électeurs conservateurs. Ils ne déclarent pas ouvertement que l’initiative est « antidémocratique », mais plutôt « inopportune ». Ils ont accusé le gouvernement de prendre ses distances avec l’Occident en se rapprochant des positions conservatrices et « homophobes » de la Russie.

Du côté des gay-friendly Union Européenne et organisations de défense des droits de l’homme, sans étonnement, cette mesure a été critiquée. Ces structures très idéologisées affirment que la loi géorgienne entraverait les droits fondamentaux des personnes LGBT+ et augmenterait la stigmatisation. Et Bruxelles menace la Géorgie de ne pas la laisser entrer au sein de l’Union Européenne.

Il faut maintenant que la Présidente Salomé Zourabichvili, en désaccord avec le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, promulgue la loi. Elle pourrait s’y opposer, bien que le peuple géorgien dans sa large majorité soutienne la loi. Mais ainsi va la « démocratie » dans les pays occidentaux : les citoyens ne sont écoutés que quand ils vont dans le sens de la pensée unique actuelle, homosexualiste et arc-en-ciel.

Francesca de Villasmundo

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