Le nouveau Président géorgien Mikhaïl Kavelashvili et l'ancien Président Salomé Zourabichvili
Le nouveau Président géorgien Mikhaïl Kavelashvili et l’ancien Président Salomé Zourabichvili

Suite de la série Toute élection remportée par quelqu’un qui n’aime pas l’OTAN est qualifiée d’« ingérence russe ». Le cas de la Géorgie.

Mikhaïl Kavelashvili, anti-occidental, élu président de la Géorgie. L’ancien Président Salomé Zourabichvili, pro-occidental, refuse de lui laisser la place

Partout en Occident où les peuples ne votent pas selon la feuille de route belliciste, wokiste, immigrationniste de l’Union Européenne, et donc de l’OTAN, les élections sont mises en doute comme en Géorgie, annulées comme en RoumanieToute élection remportée par quelqu’un qui n’aime pas l’OTAN est qualifiée d’« ingérence russe ». Voici le cas de la Géorgie.

Le leader géorgien anti-occidental Mikhaïl Kavelashvili, ex-footballeur, a été élu président de la Géorgie. 224 députés sur 300 ont voté pour lui.

Cette élection signe ainsi la fin de l’agent mondialo-cosmopolite, citoyenne française, qui dirigeait le pays, le Président Salomé Zourabichvili, dont voici le pedigree : ex-élève de Brzezinski, ex-diplomate française, ex-première secrétaire de l’ambassade de France aux USA, ex-première secrétaire à la mission permanente de la France auprès de l’OTAN, ex-directrice des Affaires internationales et stratégiques au sein du secrétariat général de la Défense nationale français, ex-ambassadrice de France en Géorgie, naturalisée géorgienne en 2004 pour entrer en politique en Géorgie.

Soutenue par l’Union Européenne et les États-Unis, Salomé Zourabichvili accuse « l’ingérence russe » dans les élections pour expliquer le fait qu’elle les ait perdues et elle refuse donc de laisser sa place à Mikheïl Kavelachvili élu pourtant légalement selon le droit géorgien.

Le Maïdan en Géorgie, cette tentative avortée d’une révolution de couleur a échoué

Après la confirmation du nouveau président, le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidzé, menacé auparavant par un commissaire européen, a déclaré que le Maïdan en Géorgie, cette tentative avortée d’une révolution de couleur dans ce pays du Caucase situé sur la côte est de la mer Noire, avait échoué et que si nécessaire, l’ancienne présidente serait expulsée de force de la résidence présidentielle qu’elle a refusé de quitter. Elle pourrait être conduite directement au parquet pour être interrogée puis placée en détention provisoire.

De son côté, le nouveau président de la Géorgie Kavelashvili a déclaré que la Géorgie ne rejoindra pas l’Union Européenne, ce qui constitue un coup dur pour Bruxelles et l’OTAN qui souhaitent s’implanter dans ce pays aux confins de la Russie.

Les États-Unis et l’Union Européenne ont refusé de reconnaître la victoire de Kavelashvili et prévoient des sanctions

Les États-Unis et l’Union Européenne ont refusé de reconnaître sa victoire et refusent en cela le choix des peuples. Voilà ! Pas plus compliqué de démarrer un coup d’État dans un pays limitrophe de la Russie et dont l’occident veut se servir pour affaiblir le puisant voisin.

En Géorgie, comme en Roumanie, la Conscience morale universelle occidentale prétend assurer la prospérité et la démocratie mais encourage un vrai « coup d’état » dans les deux pays.

L’Union Européenne a notamment décidé de sanctions contre la Géorgie dont celle de suspendre le régime d’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques. Le Premier ministre géorgien Kobakhidze a qualifié cette décision de mesure anti-géorgienne. Il a également déclaré que la Hongrie d’Orban, l’Espagne, l’Italie de Meloni, la Slovaquie de Fico et même la Roumanie s’opposaient aux sanctions de l’UE contre la Géorgie.

La Hongrie et la Slovaquie ont mis leur veto à une proposition visant à imposer des sanctions de l’UE aux responsables géorgiens

Plusieurs diplomates ont en effet déclaré à Euronews que la Hongrie et la Slovaquie avaient mis leur veto à une proposition visant à imposer des sanctions de l’UE aux responsables géorgiens en réponse à la « répression des manifestants ».

Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères estime lui aussi que la Géorgie ne doit pas être punie pour les résultats des élections, « même si l’UE ne les aime pas ».

Pour l’heure, les autorités élues de Géorgie ne montrent aucun signe de faiblesse face aux oukases de l’Union Européenne et ses velléités de semer le chaos dans le pays. Laissons le mot de la fin au Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidze, alors qu’il félicitait Mikhaïl Kavelashvili, pour sa victoire aux élections présidentielles :

« Depuis plus de sept ans, la Géorgie n’a pas eu de président patriotique et mentalement équilibré ».

Francesca de Villasmundo

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