Nous apprenons par Le Monde et Libération, qui ont du mal à cacher leur joie, que le directeur de la rédaction de Valeurs actuelles a été mis à pied vendredi à titre conservatoire :
« Le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire d’extrême droite est convoqué à un entretien préalable à un potentiel licenciement, au terme d’un bras de fer avec l’actionnaire, le milliardaire franco-libanais Iskandar Safa. »
Selon le Monde, il a quitté le journal « avec interdiction de pénétrer de nouveau dans les locaux du journal d’extrême droite dans le XVIe arrondissement de Paris ce vendredi ».
Geoffroy Lejeune était sur la sellette depuis quelques mois. À l’automne dernier, la presse Mainstream avait avancé que le trentenaire était sur le point d’être remercié par le propriétaire du magazine qui voulait le remplacer à cause de sa dérive trop droitière et de sa proximité affichée avec Zemmour.
C’est aujourd’hui chose faite et celui qui osait parler publiquement de « Grand Remplacement » est la victime expiatoire du politiquement correct.
A MPI nous savons depuis longtemps que si vous voulez être « accepté », voire toléré, il ne faut pas dépasser la ligne rouge fixée par les maîtres mondialistes : rester dans le cadre d’une opposition contrôlée.
Si certains de nos lecteurs croient encore qu’il existe une presse de droite vraiment libre et/ou vraiment de droite, ils peuvent constater aujourd’hui que Valeurs Actuelles, comme Le Figaro – et Même Boulevard Voltaire – ne sont que des alibis, des faire-valoir, qui restent dans les limites du politiquement correct.
Un simple exemple emblématique : Gabrielle Cluzel de Boulevard Voltaire, brillante journaliste au demeurant, n’a pas osé, ne serait-ce qu’une seule fois, évoquer le pèlerinage de Chartres de la Fraternité Saint-Pie X. Seul a eu droit de presse celui des ecclésiadéistes « reconnus par Rome » (sic).
Quant à CNews, la télévision préférée des électeurs de « droite », elle a choisi, elle aussi, de n’évoquer que le pèlerinage des « catholiques reconnus par Rome » (re-sic).
Alors que Geoffroy Lejeune soit éjecté de Valeurs Actuelles ne doit en rien nous étonner ou nous chagriner.
Il était simplement « toléré » jusqu’à ce qu’il affiche trop ouvertement certaines convictions « interdites« .
A bon entendeur, salut !
Paul DEROGIS
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