Lundi soir 8 mai, les députés italiens du Parti démocrate ont importé à la Chambre de Députés cette mode américaine pour combattre « le racisme », ils ont mis un genou à terre en « mémoire » de George Floyd et pour « condamner le racisme et les discriminations en tout genre ».
Un député italien du parti identitaire Fratelli d’Italia, Giovanni Donzelli, a courageusement réagi face à cette vogue politiquement correcte en en montrant toute l’hypocrisie :
« Je suis ici pour vous demander si le règlement de la Chambre des députés a été respecté hier soir alors qu’à la fin de la session, nous avons vu des députés l’hémicycle occupé par certains députés agenouillés pour l’histoire de Floyd, qui concerne une autre nation et une autre situation. Je crois que cette mise en scène ne concerne absolument pas la lutte contre le racisme. Tous nous condamnons le racisme sans ambiguïté. Cet acte d’hier de la collègue Laura Boldrini et d’autres députés du Parti démocrate est une mise en scène qui disqualifie même la lutte contre le racisme. »
« Vous voyez, président, nous n’avons vu personne s’agenouiller lorsque Pamela a été tuée (par des migrants africains, ndlr), lorsque les forces de police se sacrifient pour défendre le peuple italien ou finissent par se suicider parce qu’elles sont abandonnées par l’Etat », poursuit Donzelli.
« Nous n’avons vu personne s’agenouiller pour les Italiens qui se sont suicidés ces dernières semaines à cause de la crise qui a suivi le Coronavirus. Mais ils ont bien fait de ne pas s’agenouiller ici, car dans cet hémicycle on ne s’agenouille pas, on reste debout et on résout les problèmes des Italiens. Il y a une dignité qu’il faut conserver dans cette assemblée. »
Et de conclure :
« Le paradoxe, Président, est que tandis qu’il a été consenti de s’agenouiller tous à côté les uns des autres dans cet hémicycle pour Floyd, en même temps les fidèles n’ont pas pu s’agenouiller dans les églises devant Dieu. On consent à l’agenouillement dans le Parlement pour Floyd, mais on ne consent pas à l’agenouillement côte à côte devant Dieu. Cela ne nous plait pas. Il n’y a pas d’abus en Italie pour justifier ce qui est arrivé, et s’il y en a, vous êtes le gouvernement, ne faites pas de telles mises en scène, mais résolvez-les. Assez de ces scénari inutiles. Ils ne servent à rien, ni contre le racisme ni à l’Italie. »
Francesca de Villasmundo
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