Cette ONG a donc ouvert ses cours d’éducation à l’allaitement maternel non seulement aux femmes qui se sentent comme des hommes (à condition qu’elles n’aient pas radicalement amputé leurs seins et / ou ne soient pas soumises à des traitements hormonaux particuliers), mais aussi aux hommes qui se sentent comme des femmes et aux sujets dits non binaires, c’est-à-dire aux personnes qui ne se sentent appartenir à aucun sexe, bien que, évidemment, leur physiologie dise autre chose.
Petit voyage dans l’irréel à l’état pur du délire arc-en-ciel individualiste !
Sur le site web de l’ONG, on peut lire :
« Les hommes trans, les femmes trans et les personnes non binaires peuvent choisir d’allaiter au sein ou d’allaiter à la poitrine leur bébé. »
Pour ces militants tout à la fois de l’allaitement maternel et lgbtqi, les hommes, contrairement à ce que dit la nature biologique, peuvent désormais allaiter leurs bébés. Mais pourquoi les personnes du LLLI n’écrivent-elles pas « au sein » ? Précisément parce qu’il y a des hommes qui se perçoivent comme des femmes même sans avoir besoin de faux seins. Par conséquent, le mot « poitrine » n’est pas discriminatoire, le mot « sein » oui.
L’organisation suggère que les « hommes qui allaitent » se gavent de médicaments pour essayer de produire du lait maternel, en fait paternel. Ce protocole est très dangereux pour la santé et les résultats sont comme une légende urbaine. Pour ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas le faire, ils peuvent quand même participer aux cours en faisant semblant d’allaiter. Comme le disait Helen Lloyd, présidente de La Leche League GB :
« Si quelqu’un allaite un bébé, nous ne lui dirons pas de sortir. »
La décision de proposer l’allaitement aux hommes, comme l’ont déclaré les responsables du groupe, découle du fait que « le monde va en avant », le monde en marche de Macron en somme, et qu’il faut être le plus inclusif possible. Egalement sur leur site Internet, à cet égard, il est dit :
« Nous tous dans la Ligue Leche avons allaité nos bébés. Si vous voulez faire de même, qui que vous soyez, quelle que soit votre histoire, nous sommes là pour vous aider. LLLI s’engage à aider tout le monde, de toute origine ethnique, religion, sexe, origine nationale, ascendance, âge, état matrimonial, capacité physique ou mentale, statut socio-économique, opinion politique, identité de genre, orientation sexuelle, structure familiale ou autres statuts protégés. »
« Offrir aux hommes des cours d’allaitement, c’est comme offrir aux pierres un cours pour parler, commente le journaliste Tommaso Scandroglio pour le quotidien italien LNBQ. Mais en réalité, l’idéologie LGBT est également dans ce cas très cohérente pour tirer les conclusions nécessaires de prémisses erronées. Si un homme peut vraiment devenir une femme, il peut aussi allaiter. D’un autre côté, nier qu’un homme devenu femme puisse allaiter ne pourrait signifier que deux choses : soit que cette femme n’est pas pleinement une femme, soit qu’on la discrimine parce qu’elle n’est pas reconnue comme une vraie femme. Donc, et ce n’est pas une blague, les hommes qui se croient femmes pourront tomber enceints (des expériences en ce sens sont déjà en cours d’hypothèse) et donner naissance. Ce ne sont pas des exagérations, mais des conséquences pratiques cohérentes du transsexualisme. Ce n’est pas un folklore ridicule, mais une « culture » affichée avec détermination. »
« D’ailleurs, conclut Scandroglio, le monde arc-en-ciel se dirige vers ces folies « gender ». Il y a quelques jours, la nouvelle est arrivée que le transsexuel Gabrielle Darone – qui est génétiquement un homme – avait annoncé via les réseaux sociaux la fin de sa fausse grossesse et de la prise de dompéridone, un médicament utilisé pour stimuler la production de lait maternel. Darone a ajouté qu’une fois la grossesse imaginaire terminée, il voudrait également simuler l’accouchement avec un stimulateur électrique pour causer de la douleur. Une fiction qui est l’effet d’une autre fiction qui est en amont : se croire femme quand on est un homme. »
Francesca de Villasmundo
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