Le Vatican ouvre la porte aux ‘thérapies de transition’, mot confortable pour cacher la réalité de l’idéologie wokiste du genre. A l’hôpital Gemelli, un département sera dorénavant dédié à la ‘dysphorie de genre’.
L’Hôpital Gemelli de Rome ouvre la clinique multidisciplinaire sur la dysphorie de genre pour les entamer un voyage avec ceux qui souhaitent changer de sexe biologique
L’Hôpital Gemelli de Rome ouvre la clinique multidisciplinaire sur la dysphorie de genre pour mineurs : les services, l’approche à 360% et les causes d’inconfort seront abordées. A partir du jeudi 14 mars, l’hôpital Gemelli de Rome ouvre la Clinique multidisciplinaire pour la dysphorie de genre, un service de conseil pour les mineurs qui ont des difficultés à « structurer leur identité personnelle et de genre », mais aussi un lieu d’échange avec leurs familles. L’hôpital du « Pape », où sont soignés et opérés tous les derniers Papes, prend une décision importante dans le contexte très à al mode de ‘l’identité de genre’ : alors que le Saint-Siège a condamné récemment la « genre » théorie, l’hôpital Gemelli ouvre une clinique dédiée à la dysphorie pour tenter d’accueillir et d’entamer un voyage avec des jeunes qui souhaitent changer de sexe biologique. C’est le ‘en même temps’ de François…
L’intention serait d’approfondir les causes qui « poussent » les garçons et les filles à idéaliser la transition de genre, mais en suivant un chemin scientifique et psychologique d’avant-garde : après les enquêtes ouvertes par le Ministère de la Santé sur divers centres de traitement, comme le Careggi Hôpital de Florence, où l’on soupçonne que des médicaments bloquant la puberté ont été administrés sans suivre l’intégralité de la procédure préétablie, ou sans suivre un cours de psychothérapie requis par les procédures AIFA. Le service de conseil Gemelli qui ouvre demain a pour objectif d’identifier, par une équipe multidisciplinaire impliquant la psychiatrie, la neuropsychiatrie et la psychologie clinique liées à la Fondation Gemelli, le type et la durée du parcours qui répond le mieux aux besoins des jeunes, en aidant également la famille. A ces fins, un premier entretien cognitif sera réalisé à la Clinique Pluridisciplinaire des Dysphories de Genre, à l’issue duquel les jeunes et leurs parents pourront, s’ils le souhaitent, « accéder à un accompagnement et/ou à un traitement collectif ou individuel ». A la fin du processus, un certificat sera délivré concernant le type et la durée possible du processus entrepris « et les conditions cliniques de l’utilisateur », en fait une sorte de diagnostic « d’autorisation » que les familles pourront présenter dans les instituts cliniques où sont pratiquées des thérapies hormonales pour initier la transition de genre.
Nous n’avons pas l’intention d’influencer ou de dissuader qui que ce soit sur ce chemin de transition
« Il est bon de le dire d’emblée : notre objectif principal est de répondre à la douleur profonde qui afflige les jeunes atteints de dysphorie de genre » : explique Gabriele Sani, professeur titulaire de psychiatrie à l’Université catholique et directeur de l’unité opérationnelle de psychiatrie clinique et d’urgence, de la Fondation Polyclinique Universitaire Agostino Gemelli. En ouvrant une clinique pour les dysphories de genre, l’hôpital romain ne veut en aucun cas être un centre de « coercition » : « Nous n’avons pas l’intention d’influencer ou de dissuader qui que ce soit. Notre chemin sera une réflexion partagée pour aller au fond du mal-être. » En fonction des cas qui se présentent, le personnel psychothérapeute demandera l’assistance de nutritionnistes, d’endocrinologues et de tous les experts possibles pouvant aider à définir le tableau clinique.
« La dysphorie de genre n’est que la dernière manifestation d’un profond processus de transformation socioculturelle qui, depuis la naissance d’Internet, a favorisé une nouvelle façon de penser, de communiquer et de percevoir la réalité », explique-t-il sur le portail hospitalier Gemelli Federico Tonioni, chercheur en psychiatrie à l’Université catholique et directeur médical de l’unité de psychiatrie clinique et d’urgence de la Fondation Polyclinique Gemelli IRCCS. Les hikikomori, les troubles d’apprentissage et la dysphorie de genre, poursuit l’expert, « semblent évoluer sur cette fine frontière qui sépare le surprenant potentiel évolutif de l’être humain de la possible genèse de nouvelles psychopathologies. Et comme cela arrive souvent, ces deux domaines sont voués à se chevaucher. Nous approchons de l’ouverture de ce nouveau service animés par la nécessité de comprendre, loin de tout préjugé et dans le respect de chaque individualité, conscients de laisser aux jeunes d’aujourd’hui un monde de plus en plus difficile à habiter. »
Mgr Viganò commente : une tromperie bergoglienne d’autant plus grave
Entre-temps, cependant, les nouvelles d’Angleterre ces derniers jours sont que le système de santé britannique a expressément interdit l’utilisation de médicaments anti-pubertiques car ils sont potentiellement nocifs et ne sont plus « certains » comme ils étaient définis jusqu’à récemment par des non-experts. … toujours 100% « sans dangers ».
Le Saint-Siège affirme ignorer cette initiative. Mgr Viganò a ainsi écrit sur tweeter :
« c’est le mode opératoire typiquement péroniste déjà vu dans d’autres cas : une déclaration contre le genre pour rassurer les fidèles déconcertés, immédiatement désavoués par la pratique. Théorie et pratique, doctrine et pastorale : une tromperie d’autant plus grave que les dommages causés aux âmes et à l’intégrité des enfants pauvres sont d’autant plus graves que sont grands les dommages causés aux âmes, ainsi qu’à l’intégrité des enfants pauvres confus et endoctrinés par une idéologie satanique.
Le moment est venu de mettre fin aux scandales de Bergoglio et de son Sanhédrin : le respect de Dieu, le salut des âmes et l’honneur de la Sainte Église l’exigent. »
Au Vatican, l’idéologie de genre rentre par la petite porte. Ainsi, l’Eglise bergoglienne se teinte toujours davantage des couleurs arc-en-ciel du lobby lgbtqi+…
Francesca de Villasmundo
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