La semaine dernière, le parlement danois vient de voter une mesure autorisant quiconque à changer de sexe sur une simple demande.
Auparavant il était prescrit aux « candidats » de se faire établir un diagnostic de désordre lié au genre et de faire procéder à une stérilisation. Par exemple une femme voulant devenir homme devait au minimum se faire couper les trompes permettant de conduire l’ovule vers l’utérus, donc une stérilisation. C’est terminé. Cette exigence est supprimée. Il est juste demandé une période de réflexion de six mois après la demande initiale. L’ILGA (International Lesbian and Gay Association) se réjouit de cette situation. Elle a bien tort. En effet si une personne regrette d’avoir changé de « gender », elle reviendra très facilement à son sexe d’origine. En pratique ce nouveau changement de sexe se traduit par une nouvelle carte d’identité à laquelle il sera possible de renoncer selon l’envi. Les déceptions sentimentales sont en effet très fréquentes parmi les couples homosexuels. Cela amusera sans doute les fonctionnaires des mairies de refaire la carte d’identité d’Albert qui se nommera Catherine puis redeviendra Lucien.
Cette idée géniale permettra à terme de revenir à la normalité biologique sans être passé(e) par d’effrayantes mutilations liées au changement du genre. Tant mieux. Parfois le diable porte pierre sans s’en rendre compte.
En réalité l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a estimé que l’exigence d’une stérilisation pour ceux ou celles qui veulent changer de sexe, n’était pas conforme à la « dignité » humaine et crée une « discrimination ». On penserait plutôt que celle-ci tient au fait de vouloir changer de sexe plutôt que de la stérilisation. Celle-ci est en effet pratiquée larga manu dans le monde entier sans que les personnes la subissant ne soient « discriminées » de quelque manière.
Rappelons que le Danemark est le pionnier en matière de changement de sexe. En 1951, un dénommé George William Jorgensen s’était fait transformer chirurgicalement pour devenir Christine Jorgensen. A l’époque cette démarche avait semblé extravagante pour le grand public. Comme en France (par Mme Bachelot) le transsexualisme n’est plus considéré comme une maladie mentale. Il est la résultante d’une séparation entre le sexe biologique et celui du genre que souhaite l’individu.
L’Eglise catholique combat bien sûr cette idéologie. Le pape lui-même a déclaré qu’elle était « démoniaque ». Le 21 décembre 2012 il a mis en garde contre le mot « gender » qui est « une nouvelle philosophie de la sexualité…» Le 29 juillet 2013, le pape déclarait : « c’est le devoir des pasteurs de l’Eglise de mettre en garde les fidèles catholiques et toute personne de bonne volonté et de saine raison, contre la tendance de ces idéologies. Il est évident que cette théorie est profondément fausse car elle est une révolution anthropologique. »
JP Dickès
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