Israël et la banalisation du mal : le Jerusalem Post publie les déclarations du président du Conseil de Metula, ville d’Israël, qui propose d’envoyer tous les habitants de Gaza dans des camps de réfugiés au Liban et d’aplatir toute la bande de Gaza pour qu’elle devienne un musée vide comme Auschwitz.
David Azoulai et la banalisation du mal
Les récentes déclarations de Davis Azoulai, président du Conseil de Metula, ville d’Israël, ont fait du bruit dans l’Etat hébreu et ailleurs par leur violence, par la banalisation du mal qu’elles impliquent. Israël devrait envoyer les Palestiniens de Gaza fuyant les combats vers des camps de réfugiés au Liban, alors que toute la bande de Gaza serait vidée, rasée et transformée en un musée comme le Camp de concentration d’Auschwitz, a ainsi proposé Azoulai à la radio à 103FM, repris par le Jerusalem Post.
Chevauchant le registre excessif, Azoulai assimile Gaza à Auschwitz et tous les Gazouis aux terroristes du Hamas, tactique pour rabaisser tous les Palestiniens et leur souhait d’un Etat palestinien au rang des pires tortionnaires de l’histoire.
« Après le 7 octobre, au lieu d’inciter les gens à aller vers le sud, nous devrions les diriger vers les plages. La Marine peut les transporter jusqu’aux côtes du Liban, où il existe déjà suffisamment de camps de réfugiés. Ensuite, une bande de sécurité devrait être établie entre la mer et la barrière frontalière de Gaza, complètement vide, pour rappeler ce qui existait autrefois. Cela devrait ressembler au camp de concentration d’Auschwitz », a-t-il déclaré dans une interview avec Ben Caspit et Yinon Magal, le 17 décembre dernier.
La bande de Gaza tout entière devrait être vidée et rasée, tout comme à Auschwitz
« Dites à tout le monde à Gaza d’aller à la plage. Les navires de la marine devraient charger les terroristes sur les côtes libanaises. La bande de Gaza tout entière devrait être vidée et rasée, tout comme à Auschwitz. Qu’il devienne un musée, mettant en valeur les capacités de l’État d’Israël et dissuadant quiconque de vivre dans la bande de Gaza. C’est ce qu’il faut faire. Pour leur donner une représentation visuelle. Ce qui s’est produit le 7 octobre était un deuxième Holocauste. Le Liban a déjà des camps de réfugiés et c’est là qu’ils devraient aller. Nous devrions laisser Gaza désolée et détruite pour servir de musée, démontrant la folie des gens qui y vivaient. »
De tels comparatifs mis à côté de la volonté du gouvernement Netanyahu et de Tsahal d’éradiquer Gaza pourraient à terme se retourner contre les Israéliens eux-mêmes.
Francesca de Villasmundo
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