La trêve entre le gouvernement de Benjamin Netanyahu et le Hamas a à peine cessé que les bombardements sur la bande de Gaza ont repris à un rythme apocalyptique. Israël lâche ses bombes sans relâche, toutes les 10 minutes.
Gaza, des bombes toutes les 10 minutes
Des bombes tombent toutes les 10 minutes sur Gaza, au nord mais aussi au sud où se sont pourtant réfugiées les familles fuyant les bombardements israéliens. C’est ce qui ressort des dernières conclusions rapportées par divers journaux et l’UNICEF : « Dans le sud de Gaza, des bombes tombent « toutes les 10 minutes » depuis la reprise des opérations militaires israéliennes. » C’est ce qu’a déclaré à la BBC James Elder, porte-parole de l’Unicef, l’agence des Nations Unies pour l’enfance, qui a qualifié l’hôpital al-Nasser de Khan Younis de « zone de guerre ». « Les habitants de la partie sud de l’enclave « après avoir été déplacés trois ou quatre fois sous les bombardements sont fatigués, épuisés, essayant de maintenir le cap pour leurs enfants. Ils n’ont nulle part où aller », a poursuivi Elder.
Le massacre devient plus sanglant après la pause des combats qui a duré quelques jours. Une fois la trêve terminée à Gaza, à 5 heures du matin le 1er décembre, les bombes ont de nouveau frappé les Palestiniens ‘emprisonnés’, notamment femmes et enfants, dans cet enfer qu’est devenu Gaza.
Il n’y a pas moyen d’arrêter le massacre
Selon James Elder, porte-parole de l’Unicef, l’agence des Nations Unies pour l’enfance, à Gaza « des bombes tombent toutes les 10 minutes » et l’hôpital al-Nasser de Khan Younis est une véritable « zone de guerre ». Les données ont « fait le tour du monde », comme on dit, sachant qu’elles ont également été relancées par la BBC. Dans le même temps, la Cisjordanie s’enfonce de plus en plus dans le chaos alors que la guerre, qui en est à son 59e jour, se poursuit : deux Palestiniens ont été tués dans les derniers échanges de tirs lors d’une opération de l’armée israélienne à Qalqilya. L’agence Wafa décrit la dynamique des faits : les deux hommes auraient été frappés par des militaires « à l’intérieur d’une voiture ». Bien évidemment, le bilan concerne également des Palestiniens blessés et une arrestation.
Les raids se poursuivent sans relâche à Gaza et un autre camp de réfugiés à Jabalia devient l’une des cibles : là aussi, des dizaines de morts supplémentaires. La trêve n’était, comme c’était logique, qu’un arrêt temporaire. De son côté, Israël continue de glorifier les « objectifs du Hamas » abattus. Mais il est clair que ce récit se heurte à l’émergence d’un nombre de plus en plus effrayant et glaçant de victimes.
Francesca de Villasmundo
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