L’information est publiée le 21 novembre dans le quotidien économique La Tribune. La Société Générale a décidé unilatéralement et sans sommation de clôturer les comptes du parti à la flamme. La source, une lettre interne du parti, a été reproduite par la radio officielle de la Matrice (France Inter) et le journal d’investigations qui arrangent le régime, Mediapart.
Selon le trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just (qui j’espère pour le parti est plus compétant comme trésorier que comme avocat…) : « La Société générale était la banque du Front national depuis plusieurs dizaines d’années et, au mois de juillet, elle nous a indiqué qu’elle éjectait tous nos comptes et le compte du mandataire financier du Front national. Elle n’a donné aucune raison. J’ai fait tous les recours internes, ils n’ont absolument pas abouti ». Le directeur de la communication du parti, David Rachline, s’est exprimé de son côté sur Sud Radio : « Il semblerait que cette banque ne veuille plus de nous, on se demande pourquoi. C’est un véritable scandale », confirmant au passage que « les banques et certains membres de l’oligarchie » qui useraient de « leur pouvoir financier pour faire en sorte que certains partis politiques ne puissent pas faire campagne ». C’est sûr que cela ne risque pas d’arriver au Mechancon, roue de secours de la haute finance apatride pour la période post-macronienne.
En effet, en 1993, dernière année où les candidats aux législatives pouvaient être financés par des entreprises, les communistes et les candidats d’extrême gauche ont bénéficié des prébendes de la haute finance apatride. Les petits marquis gauchistes du PS avaient ainsi été grassement subventionnés : Marie-Noëlle Lienemann a bénéficié de 581 000 francs de dons de sociétés industrielles et financières – Soit plus que la totalité des 577 candidats FN (environ 500 000 francs pour le parti à la flamme, dont 90 000 francs pour le seul Charles de Chambrun et 55 000 francs pour Jacques Peyrat… – 318 000 francs pour Michel Berson, 208 000 francs pour Claude Germon, 240 000 francs pour Julien Dray, 50 000 francs pour Harlem Désir, 250 000 francs pour Henri Weber, 280 000 francs pour Michel Rocard, 290 000 francs pour Henri Emmanuelli, 135 000 francs pour Dominique Strauss-Kahn, 257 000 francs pour Jean-Christophe Cambadélis, 204 000 francs pour Jean-Pierre Chevènement, 451 000 francs pour Pierre Moscovici, 400 000 francs pour Lionel Jospin, 122 000 francs pour Eric Ghebali, 439 000 francs pour Jean Auroux, 466 000 pour Yves Le Drian, 575 000 francs pour Jacques Mellick, 50 000 francs pour Alain Geismar, 84 000 francs pour Isabelle Thomas … Les candidats du PCF furent pour certains d’entre eux, bien subventionnés par le capital honni : 435 000 pour Pierre Goldberg, 204 000 francs pour Jean-Claude Gayssot, 90 000 francs pour Alain Cuerq, 265 000 francs pour Jean-Pierre Bréard, 417 000 francs pour Patrick Braouezec, 196 000 francs pour Muguette Jacquaint, 100 000 francs pour Daniel Mongeau, 100 000 francs pour Guy Hermier, 269 000 francs pour Roger Mei, 310 000 francs pour Paul Lombard, 200 000 francs pour Marcel Larmanou…
C’est peut-être parce que les gauchistes sont les laquais du capital que sur le site d’extrême gauche des Cahiers du Football, on peut lire : « Le seul moyen de plus entendre le FN pleurnicher, c’est un coup sec derrière la nuque. » Tout fier de lui Gone n Rosette (jeu de mot entre le surnom des Lyonnais et un groupe musical californien spécialisé dans l’écorchement des oreilles et par ailleurs ayant fait quelques bonnes chansons telles Civil war ou Paradise City) et bien entendu approuvé par le sous-Pol Pot local. C’est bien simple, fier comme un Clément Méric partant gaiment au lynchage de « fachos » le 5 juin 2013…
Pour en revenir aux persécutions financières de la droite nationale, cela ne date pas d’hier. Il y a quelques temps, c’est Alain Soral qui s’était vu clôturer de manière totalement arbitraire ses compte à la Banque Postale (à la grande satisfaction du torchon Street Press qui rembourse verbalement la location de la laisse). Plus anciennement, quand Jean-Marie Le Chevallier a été élu maire de Toulon en 1995, il a découvert que la ville était en banqueroute et ne poussait plus assurer le paiement du salaire des employés municipaux. Il avait été obligé d’emprunter à la seule banque qui avait accepté, une banque allemande qui avait fixé un taux de 18 % ! Il aurait d’ailleurs mieux valu qu’il déclare la ville en cessation de paiement dès le premier jour, cela lui aurait ensuite éviter de l’esquinter le mandat à réparer les prévarications des autres. Stay calm comme disent les Anglais, quand tu es légalement élu, compte sur la matrice pour te savonner la planche…
Hristo XIEP
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