C’est le blog de Jean-Marc Morandini qui a dévoilé la nouvelle. France 2 a pris la décision de remplacer Frédéric Taddeï le vendredi soir par Alessandra Sublet.
Le journaliste Frédéric Taddeï avait pourtant réalisé son record d’audience, la semaine dernière avec près de 1,3 millions de téléspectateurs pour l’émission « Ce soir ou jamais » consacrée à l’affaire Dieudonné.
Mais cela n’a pas empêché la direction de France 2 de remplacer son émission de deuxième partie de soirée, par un talk-show préparé par Alessandra Sublet, ce qui devrait garantir le côté insipide du nouveau programme.
Le journaliste Frédéric Taddeï devrait probablement se retrouver confiné le vendredi à minuit, à moins que France 2 ne lui trouve une autre tranche horaire.
Comment expliquer cette décision de la direction de France 2 sinon par la volonté de sanctionner un journaliste un peu trop libre d’esprit ?
En réalité, la rumeur courait depuis longtemps déjà. Trop peu soumis au « politiquement correct », il était à peine mieux vu qu’Eric Zemmour parmi ceux en charge de modeler l’opinion publique. Mais depuis qu’il avait consacré un sujet à Dieudonné et un autre à Alain Soral, certains voulaient sa tête.
En mars 2013, il s’était déjà accroché à l’antenne avec Patrick Cohen. C’était déjà à propos de Dieudonné. Patrick Cohen avait reproché à Taddei de donner la parole à des « cerveaux malades ». Frédéric Taddeï avait répliqué avec verve et infligé une leçon de déontologie à Patrick Cohen.
L’émission du 10 janvier 2014 avait pour sujet l’affaire Dieudonné. Elle commençait par donner tous les gages aux bien pensants puisque elle s’ouvrait par une tirade solennelle prononcée par Alain Jakubowicz, président de la LICRA. Mais lors du débat, l’essayiste Jean Bricmont osa mettre en garde en déclarant que les gens sont de plus en plus nombreux à donner raison à cette phrase « Pour savoir qui vous dirige vraiment il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer ». Jean-François Kahn avait immédiatement répliqué qu’il s’agissait d’une phrase antisémite, avant de se confondre en bredouillements lorsque Jean Bricmont lui apprit que c’était une phrase de… Voltaire.
Frédéric Taddeï n’est pas encore éjecté des programmes mais le placard dans lequel on devrait le caser ne sera guère confortable.
Avis à ceux qui voudrait résister à la pensée unique…
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