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Fraude électorale et ingérence communiste : l’équipe des avocats de Trump lâche le mot devant un parterre de journalistes

Rudy Giuliani et les autres avocats de l’équipe représentant la campagne du président Donald Trump, notamment Sidney Powell et Jenna Ellis, ont déclaré jeudi que les résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre dernier avaient été tellement faussés dans des États clés, qu’ils devaient être redressés en faveur du président. Trump, selon toute probabilité, avait été élu par un raz-de-marée de 70 à 80% des votes. La conférence de presse de 90 minutes peut être visionnée ici
M. Giuliani a déclaré que les irrégularités commises dans les États clés lui semblaient suivre un plan, car elles avaient majoritairement été répertoriées dans les villes contrôlées par les démocrates: « Ils ont choisi les endroits où leurs malversations sauteraient le moins aux yeux « .
 
Il a ajouté que l’adoption généralisée du vote par correspondance avait aussi permis aux démocrates d’étendre à l’ensemble de la nation la corruption qui infestait les grandes métropoles.
 
Giuliani a présenté les revendications que son équipe comptait défendre devant la Cour Suprême. Mais à des journalistes qui essayaient de l’entrainer sur le terrain de la polémique, il répliqua que l’affaire serait entendue devant la Cour, pas devant un groupe de journalistes qui ne possédaient pas les compétences ou l’impartialité voulue pour jouer le rôle de jurés. Cette conférence de presse avait pour seul propos de les informer en leur présentant un exposé sommaire des moyens qui seraient invoqués devant la Cour, rien de plus.
 
Ces moyens étaient au nombre de quatre:
 
A) Son équipe avait la preuve de l’existence d’un nombre suffisant de votes illégaux et contraires à la Constitution pour déclencher l’élection de Trump après leur annulation, à l’issue du recours en justice. 
 
B)    Il y avait des preuves supplémentaires de fraude avérée, concernant les bulletins papier ou le vote en machine. Ces preuves étaient corroborées par des analyses de statisticiens, des affidavits de témoins oculaires ou de lanceurs d’alerte, dont des employés de Dominion, la compagnie fabriquant les machines de vote.

 

C)   Une troisième catégorie de preuves concernait l’implication de ressortissants de pays étrangers ou communistes dans la création et l’administration des logiciels utilisés pour commettre la fraude décrite au point B.
 
D)  L’ensemble des preuves recueillies pointait du doigt la coordination de ces activités dans plusieurs des États de l’Union, voire à l’étranger, dans le cadre d’une entreprise criminelle d’envergure. Il n’était pas encore possible d’affirmer si remonter la filière conduirait jusqu’à la campagne de Biden elle-même, mais il y avait déjà suffisamment de motifs qui justifiaient à tout le moins l’ouverture d’une enquête criminelle sur celle-ci.
 
Le point A, était à lui seul assez pour assurer à  Donald Trump une victoire décisive. B était un atout supplémentaire dans le jeu de l’équipe juridique, qui pouvait également justifier la poursuite de l’enquête. C et D étaient des questions distinctes de sécurité nationale.
 
Quelques examples d’irrégularités concernant les bulletins de papier :
 
1. Les observateurs avaient été empêchés de surveiller l’ouverture des bulletins de vote envoyés par la poste, dont un bon nombre avaient été ouverts sans que l’on puisse vérifier qu’ils étaient correctement signés. Ces votes devaient être considérés comme « nuls et non avenus », en particulier lorsque les enveloppes de sécurité portant la signature avaient été jetées, rendant le recomptage inutile.
 
2. L’application de la loi s’était faite de manière inégale. En Pennsylvanie, dont la Cour suprême de l’État avait assoupli les règles de vote avant l’élection, les électeurs absents des comtés démocrates étaient autorisés à « corriger » leurs bulletins de vote, pas les électeurs des comtés républicains.
 
3. Des électeurs s’étaient présentés dans des bureaux de vote pour pour se faire dire qu’ils avaient déjà voté. Comme à Pittsburgh où les démocrates avaient rempli des bulletins de vote par correspondance pour 15.000 personnes, en espérant qu’elles ne se présenteraient pas.
 
4. Les fonctionnaires électoraux auraient reçu l’ordre d’ignorer les irrégularités éventuelles des bulletins de vote et d’antidater ces derniers si nécessaire, afin d’éviter une ordonnance de la Cour suprême ordonnant leur saisie.
 
5.  Il y avait eu des votes en surnombre et certaines circonscriptions avaient enregistré plus d’électeurs que de résidents, surtout dans le Michigan et le Wisconsin. En Géorgie, des gens avaient voté deux fois.
 
Fraudes dans le vote par machines :
 
6. Les bulletins de vote en faveur du seul Joe Biden avaient été passés à plusieurs reprises dans les machines de vote, selon les témoignages de 60 observateurs électoraux du Michigan. Entre 60 000 et 100 000 bulletins auraient été affectés.
 
7. Les machines et logiciels de vote étaient la propriété d’entreprises ayant des liens avec les régimes socialo-communistes vénézuélien et cubain, a affirmé Sidney Powell. Elles bénéficiaient d’un financement de la Chine et du milliardaire de gauche George Soros, qui contrôlait  aussi les Antifas et les Black Lives Matter.  Sidney Powell a ajouté que les votes américains avaient été comptés à l’étranger et que les machines de vote Dominion ainsi que leur logiciel Smartmatic étaient contrôlés par des intérêts étrangers, qui maniaient les algorithmes pour modifier les résultats.
Les propriétaires de Smartmatic comprenaient deux ressortissants vénézuéliens qui, selon elle, avaient des liens avec Hugo Chavez et Nicolas Maduro. Lord Malloch Brown, agent étranger lui aussi et collaborateur de Soros, avait également joué un rôle pernicieux. Pour en savoir plus sur ce chapitre, voir ici.
Il y avait eu des anomalies statistiques, telles que d’énormes lots de votes exclusivement pour Biden, qui ne pouvaient s’expliquer autrement que par une manipulation. Cela s’était produit aux petites heures du matin alors que le décompte des votes était suspendu, apparemment du fait de l’affluence des votes pour Trump qui avait avait détraqué l’algorithme. Il avait alors fallu arrêter les machines pour y faire entrer de nouvelles fournées de bulletins pro-Biden, qui portaient tous étrangement le même numéro de série.
 
8. La Constitution, qui prévoyait des voies de recours et des garanties procédurales contre la corruption et l’influence étrangère en période   électorale, avait été ignorée par les médias qui s’étaient arrogé le droit de proclamer par eux-mêmes le vainqueur, a dénoncé Jenna Ellis.
Giuliani a également fustigé la presse pour avoir fourni une couverture biaisée des élections et pour avoir relayé sans s’en offusquer des menaces faites contre l’équipe de Trump. Leur culpabilité n’était pas moindre que celle des organisateurs de la fraude électorale, a-t-il dit :
 
“Et maintenant, si vous n’êtes pas capables d’écrire sur tout ce que vous avez entendu ici, vous ne méritez pas d’être appelés journalistes. Mais je ne me fais pas d’illusions, car je sais que si vous en parlez, ce sera pour vous plaindre soit du manque de preuves, soit de la longueur de mon intervention”. 
 
Il ne s’était pas trompé. CNN a consacré une bonne partie de l’après-midi et de la soirée à critiquer les allégations sans fondement de l’équipe d’avocats, poussant la mauvaise foi jusqu’à prétendre que Trump aurait dit à “un” conseiller qu’il reconnaissait avoir perdu mais qu’il “faisait trainer les choses” pour se venger des démocrates. Comme si en fait d’allégations fumeuses, celle-ci ne battait pas tous les records !
 
Nonobstant toutes ces turpitudes, Giuliani a prédit une victoire probable de Trump car un nombre suffisant de votes étaient faussés, représentant plus du double de l’écart qui séparait Biden de Trump dans les États clés.
 
Les appels aux émeutes au cas où Trump passait se sont multipliés ces derniers jours. Une vingtaine de grandes villes américaines sont déjà en état d’alerte. 
“Le système ne reculera devant rien”, avait averti Trump en 2016. “Il n’est rien qu’il ne soit capable de faire, aucun mensonge qu’il  ne soit prêt à dire. Pour ceux qui contrôlent les leviers du pouvoir à Washington, ma campagne est une menace existentielle.
C’était vrai en 2016, et ça l’est avec une urgence accrue en 2020.

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