En voyage en Indonésie, El papa argentin a demandé au clergé de « ne pas faire de prosélytisme » mais de « lutter contre le changement climatique ».
Le pape François et le grand imam indonésien appellent à une action interreligieuse pour lutter contre le « changement climatique »
Après le manifeste d’Abou Dhabi sur la fraternité humaine sans Dieu, voici la déclaration commune de Jakarta pour lutter contre « le changement climatique » et la « déshumanisation ».
D’un côté, le pape François et le grand imam indonésien appellent à une action interreligieuse pour lutter contre le « changement climatique ». La Déclaration de l’Istiqlal qu’ils ont signé tous les deux appelle les chefs religieux à répondre aux « crises » de « déshumanisation et du changement climatique », tout en appelant à la poursuite de la coopération religieuse. L’Indonésie se caractérise par une population fortement musulmane et une minorité de catholiques.
De l’autre, ce même pape François demande au clergé indonésien de ne pas « faire de prosélytisme » auprès des non-catholiques. Dans son dernier avertissement contre le prosélytisme, le pape François a déclaré aux centaines de religieux, séminaristes, prêtres et évêques réunis mercredi dans la cathédrale catholique Notre-Dame de l’Assomption de Jakarta pour l’écouter, que « proclamer l’Évangile ne signifie pas imposer notre foi, l’opposer à celle des autres ou faire du prosélytisme ».
Le pape François demande au clergé indonésien de ne pas « faire de prosélytisme »
Ne pas « faire de prosélytisme » signifie ne pas annoncer l’Évangile à ceux qui ne sont pas chrétiens, allant à l’encontre du commandement du Christ lui-même :
Matthieu 28 : 19-20 : « Allez donc et faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Voici, je serai toujours avec toi, même jusqu’à la fin du monde. »
Marc 16 : 15-20 : « Jésus leur dit : « Allez dans le monde entier et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et se fera baptiser sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Et voici les signes qui accompagneront ceux qui croiront : en mon nom ils chasseront les démons, ils parleront des langues nouvelles, ils prendront des serpents dans leurs mains et s’ils boivent du poison, cela ne leur fera aucun mal, ils imposeront les mains aux malades et ils guériront. » Le Seigneur Jésus, après avoir parlé avec eux, fut élevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Puis ils se mirent en route et prêchèrent partout, tandis que le Seigneur œuvrait avec eux et confirmait la parole par les prodiges qui l’accompagnaient. »
Pour François, il ne faut donc pas faire de « prosélytisme », c’est-à-dire annoncer l’Évangile à toutes les créatures afin qu’elles se convertissent au vrai Dieu, mais il faut rassembler les religions dans un seul contenant : la religion climatique comme le veulent Davos et les organismes internationaux. En bref, « le changement climatique » est la nouvelle religion à laquelle tous les peuples du monde entier doivent adhérer ainsi que le clergé et les fidèles catholiques… sous la pression « prosélyte » d’El papa argentin. Les contradictions bergogliennes sont sans limites…
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !
