François et l'accueil des migrants
François et l’accueil des migrants

François l’Argentin fait l’éloge des ONG et appelle à l’ouverture des frontières, mais ignore le but politique des « Samaritains ». Un éloge ‘naïf’ de l’esclavage moderne.

Une fois de plus, François a loué le travail des bateaux de migrants et demandé l’ouverture des frontières pour l’entrée des clandestins

Entre le Vatican bergoglien et Mediterranea Saving Humans, l’une des ONG les plus actives en mer, dont elle tire son nom, c’est un amour sans frontières. Une fois de plus, le pape François a démontré sa proximité avec l’ONG de Luca Casarini, saluant le 28 août dernier, lors de l’audience habituelle du mercredi place Saint-Pierre, le travail des bateaux de migrants et demandant l’ouverture des frontières pour l’entrée des clandestins.

Louanges peu surprenantes dans ce climat ‘mondialiste’ qui règne derrière les murs non des Palais apostoliques mais de Sainte Marthe, la demeure préférée de Jorge Maria Bergoglio. Lors de la récente et dernière mission en Méditerranée de Mare Jonio, de Mediterranea Saving Humans, le bateau fut béni par François et était accompagné d’un navire financé par les évêques italiens.

« Je veux conclure en reconnaissant et en louant l’engagement de nombreux bons Samaritains, qui font tout leur possible pour aider et sauver les migrants blessés et abandonnés sur les routes de l’espérance désespérée, sur les cinq continents », a déclaré le Pape lors de l’audience, en utilisant le mot « abandonné » pour rendre sa réprimande plus efficace. Pour autant, les migrants ne sont pas « abandonnés » mais se placent volontairement sur les routes de la mort en payant des milliers d’euros aux trafiquants d’êtres humains qui les chargent à bord de charrettes cabossées. Ils sont les « naufragés du départ », conscients que d’une manière ou d’une autre, quelqu’un va les sauver.

Bergoglio s’adresse à des ONG qui favorisent une traite ‘négrière’ qui arrive intensément sur nos côtes depuis maintenant 15 ans

« Ces hommes et femmes courageux sont le signe d’une humanité qui ne se laisse pas infecter par la mauvaise culture de l’indifférence et du gaspillage. Et ceux qui ne peuvent pas être « en première ligne » comme eux ne sont pas exclus de cette lutte civilisationnelle : il existe de nombreuses manières d’apporter sa contribution », a poursuivi le Pape en faisant référence aux équipes des ONG. Et de continuer en exhortant l’Italie et d’autres pays à ouvrir leurs frontières, car « ce n’est pas par des lois plus restrictives, ce n’est pas par la militarisation des frontières, ce n’est pas par les rejets que se résout le drame des migrants ».

Est-il naïf ? Est-il complice ? Quoi qu’il en soit, que cela soit souhaité ou non, il fait l’éloge de l’esclavage moderne. Bergoglio s’adresse en effet à des ONG qui, toujours en fait au-delà des belles paroles, favorisent une traite ‘négrière’ qui arrive intensément sur nos côtes depuis maintenant 15 ans. Car ce qui ne colle pas beaucoup avec la réalité dans les louanges bergogliennes, c’est le récit héroïque : « Ces hommes et ces femmes courageux sont le signe d’une humanité qui ne se laisse pas infecter par la mauvaise culture de l’indifférence et du gaspillage. Et ceux qui ne peuvent pas être comme eux « en première ligne » ne sont pas exclus de cette lutte civilisationnelle ». Or, avant tout, cette « culture de l’inclusion » facilite l’arrivée de nouveaux esclaves modernes sur le Vieux continent.

Cette « culture de l’inclusion » louée par François facilite l’arrivée de nouveaux esclaves modernes sur notre continent

En outre, le Pape ignore ou décide d’ignorer les nombreuses violations de la loi que nombre de ces ONG commettent désormais presque quotidiennement. Il ignore le trafic d’êtres humains et la vente des enfants, organisé par ces mafias de la mer.

Ces esclaves se font du mal à eux-mêmes en tout premier, ainsi qu’au tissu socio-économique européen (sans même parler de ce mot tabou appelé « identité »). Ils deviennent une main d’œuvre corvéable à merci, destinée à faire chuter les salaires pour le plus grand profit des multinationales apatrides et sans visage, et un moyen de détruire, déstructurer, selon le plan des idéologues mondialistes, les pays européens. Pour l’instauration de ce Nouvel Ordre Mondial sans frontières, sans identité, sans nations, peuplé de pauvres individus isolés et malléables…

Francesca de Villasmundo

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